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dimanche 1 septembre 2013

Le syndicat UFAP/UNSA lance une nouvelle alerte générale - Rentrée "bouillonnante" à la prison de Perpignan

Le syndicat UFAP/UNSA, majoritaire au sein du personnel du centre pénitentiaire de Perpignan, dénonce avec virulence une situation déjà évoquée ces dernières années : surpopulation, criminalité, "zones de non droit" et "heures supplémentaires" exténuent les agents, qui interpellent la ministre de la Justice, Christiane Taubira.
 
La rentrée sociale à Perpignan comportera une première manifestation nationale, le 10 septembre, à l'appel de la CGT et de plusieurs autres organisations syndicales et politiques. Mais déjà, cette période s'annonce "bouillonnante pour le personnel pénitentiaire" de la capitale du Roussillon  selon un communiqué d'alarme transmis le 31 août par le syndicat UFAP/UNSA.
Son bureau départemental décrit des surveillants "usés par le nombre d’heures supplémentaires effectuées depuis maintenant de nombreux mois, voire des années", ou encore "épuisés par le rythme de travail,  avec, pour certains, des nuits à répétition". A ces conditions s'ajoute une surpopulation chronique, qui confère une situation "au bord de la rupture", sans réel espoir, car la démographie galopante du seul centre pénitentiaire du Pays Catalan n'est pas relevée dans les dernières études effectuées en 2012 par l'Etat sur le panorama des prisons françaises.

Alerter l'opinion, par les députés des Pyrénées-Orientales
Pour le syndicat, il s'agit désormais "d'alerter l’opinion publique sur les problèmes des prisons françaises", en prenant exemple sur celle du quartier perpignanais de Mailloles, proche du périmètre communal de Canohès. Dernièrement, le nombre d'agents de surveillance "pris en otage" n'a jamais été aussi nombreux, mais la ministre de la Justice, Christiane Taubira, "persiste à vouloir supprimer les fouilles systématiques" malgré des "actes criminels".
 
Pour mener à bien son opération de communication, l'UFAP/UNSA promet d'alerter les députés des Pyrénées-Orientales sur l'état de "véritables poudrières" en passe de devenir des "zones de non droit".

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