Un surveillant de la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-saint-Denis) a été présenté vendredi à un juge d'instruction de Bobigny qui a décidé sa mise en garde à vue. Il est soupçonné d'avoir transmis des produits interdits à des détenus, notamment des téléphones portables.
Un surveillant de la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-saint-Denis) a été présenté vendredi à un juge d'instruction de Bobigny qui a décidé sa mise en garde à vue, rapporte Le Parisien. Il est soupçonné d'avoir transmis des produits interdits à des détenus, notamment des téléphones portables.
Ce surveillant de 43 ans avait été interpellé dans l'enceinte même de la maison d'arrêt mercredi après-midi et a reconnu devant les policiers avoir fourni depuis le début de l'année une dizaine de portables aux prisonniers pour lesquels il se faisait payer "une cinquantaine d'euros".
A-t-il remis de la drogue aux détenus ?
Trois détenus, qui auraient reçu les téléphones ont également été déférés au parquet de Bobigny, qui a ouvert une information judiciaire pour "remise illicite d'objets à des détenus par personnel pénitentiaire". Un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.
Mais, les accusations contre ce surveillant pourraient aller plus loin. Les enquêteurs cherchent aussi à prouver que le suspect avait remis de la drogue aux détenus et le parquet va également demander sa mise en examen pour ce délit. Pour l'heure, le juge d'instruction ne semble pas vouloir suivre le parquet, faute d'éléments suffisants. Le procureur demandera ensuite le placement sous contrôle judiciaire du surveillant, assorti d'une interdiction d'exercer son métier et de se rendre dans un établissement pénitentiaire.
Ce surveillant de 43 ans avait été interpellé dans l'enceinte même de la maison d'arrêt mercredi après-midi et a reconnu devant les policiers avoir fourni depuis le début de l'année une dizaine de portables aux prisonniers pour lesquels il se faisait payer "une cinquantaine d'euros".
A-t-il remis de la drogue aux détenus ?
Trois détenus, qui auraient reçu les téléphones ont également été déférés au parquet de Bobigny, qui a ouvert une information judiciaire pour "remise illicite d'objets à des détenus par personnel pénitentiaire". Un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.
Mais, les accusations contre ce surveillant pourraient aller plus loin. Les enquêteurs cherchent aussi à prouver que le suspect avait remis de la drogue aux détenus et le parquet va également demander sa mise en examen pour ce délit. Pour l'heure, le juge d'instruction ne semble pas vouloir suivre le parquet, faute d'éléments suffisants. Le procureur demandera ensuite le placement sous contrôle judiciaire du surveillant, assorti d'une interdiction d'exercer son métier et de se rendre dans un établissement pénitentiaire.
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