Entre 20 et 30 surveillants pénitentiaires se sont rassemblés dimanche matin devant le centre de détention de Villenauxe-la-Grande (Aube) pour la deuxième journée consécutive, réclamant des effectifs supplémentaires, a-t-on appris de source syndicale.
Samedi, une cinquantaine de personnes s'étaient déjà mobilisées pour ralentir l'accès au parloir. Les gendarmes ont dû faire un cordon pour que les familles puissent accéder à l'intérieur de l'établissement, a rapporté à l'AFP Thierry Drouot, délégué CGT-Pénitentiaire.
Le mouvement, à l'initiative d'une intersyndicale, a été levé à 11H00.
Les manifestants n'ont reçu aucun retour des autorités pénitentiaires, a précisé Thierry Drouot. Ils réclament 20 surveillants supplémentaires et l'abrogation de l'article 57 interdisant les fouilles corporelles systématiques.
"On va voir au niveau des instances nationales pour réinterpeller la ministre sur les problématiques que les agents rencontrent sur le terrain, qui vont malheureusement ne faire que s'accentuer", a ajouté M. Drouot.
Le centre de détention de Villenauxe-la-Grande, ouvert en 1991, compte 120 surveillants pour 600 détenus, selon le délégué syndical.
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