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samedi 19 octobre 2013

Fin de garde à vue pour trois surveillants de prison

La garde à vue de trois surveillants de la prison de Sequedin (Nord) soupçonnés d'avoir aidé un détenu à s'évader a pris fin tard vendredi soir, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
 
La garde à vue de trois surveillants de la prison de Sequedin, dans le Nord, soupçonnés d'avoir aidé Redoine Faïd à s'évader a pris fin tard vendredi soir. Le malfaiteur s'est évadé en avril dernier de cette maison d'arrêt grâce à une arme et des explosifs introduits dans l'enceinte du bâtiment. /Photo prise le 14 avril 2013/REUTERS/Pascal Rossignol (c) Reuters
 
Les surveillants ont été entendus dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont aurait bénéficié Redoine Faïd, qui s'est évadé en avril dernier de cette maison d'arrêt grâce à une arme et des explosifs introduits dans l'enceinte du bâtiment.
Deux détenus de la prison de Sequedin ont par ailleurs été présentés à un juge d'instruction dans la soirée de vendredi et mis en examen pour "complicité d'évasion".

Depuis le début de la semaine, les enquêteurs ont entendu une dizaine de personnes - prisonniers, membres de leur entourage et surveillants - dans le cadre de cette affaire.

Redoine Faïd s'est évadé le 13 avril de la maison d'arrêt de Sequedin, dans la banlieue de Lille, en utilisant une arme et en faisant exploser une porte avec des explosifs en sa possession.

Il avait pris plusieurs surveillants en otage avant de les relâcher rapidement.

Les enquêteurs et le procureur de la République de Lille, Frédéric Fèvre, ont évoqué à plusieurs reprises les "complicités probables dont a bénéficié Redoine Faïd" sans préciser si elles étaient à rechercher au sein de la prison.

Redoine Faïd a été interpellé le 29 mai dans un hôtel de Seine-et-Marne, un peu plus de six semaines après son évasion spectaculaire de Sequedin.

Le malfaiteur de 41 ans a été notamment mis en examen pour "évasion avec usage d'une arme ou d'une substance explosive, commise en bande organisée et en récidive légale".

Il avait été, avant son évasion, mis en examen pour une attaque à main armée contre un fourgon transportant des fonds bancaires.

Il est aussi poursuivi dans le cadre de l'enquête sur une attaque à main armée ayant coûté la vie à une policière municipale en mai 2010 à Villiers-sur-Marne

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