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vendredi 4 octobre 2013

Grande Bretagne - Les cigarettes bannies des prisons

Pour ce nouveau numéro d'Ici comme Ailleurs, on part en Grande-Bretagne qui souhaite interdire la cigarette en prison. Privation de liberté ou simple mesure de santé publique ? On va essayer de comprendre pourquoi ce projet de loi fait couler beaucoup d'encre Outre-Manche. Et surtout voir si une telle mesure pourrait bientôt concerner la France.  
 
C'est vrai que les anglais nous grillent la politesse sur ce sujet là. Ils avaient déjà commencé bien avant nous à bannir la cigarette des lieux publics :  Les pubs, les restaurants, les discothèques, dans les bureaux, les usines. On pourra bientôt rajouter à cette liste les prisons. A partir de 2015, plus aucun espace ne sera dédié aux accros de la nicotine. Cela revient à faire cesser d'un coup la cigarette aux quelques 80% de prisonniers britanniques.

Les Britanniques sont-ils les premiers à vouloir interdire la cigarette dans les prisons ?
 
Le Canada, la Nouvelle-Zélande et l'Ile de Man au large du Royaume Uni font déjà appliquer cette mesure dans les prisons. Apparemment sans trop de problèmes, sans émeute ni rien.    
Mais de manière générale ces pays que je viens de citer ont une législation anti-tabac très stricte. Pour les Etats-Unis que l'on cite souvent en exemple. Fumer dans les lieux publics et collectifs ou au travail est proscrit dans la plupart des états.
 
C'est déjà le cas en France
 
C'est vrai, mais certains états vont encore plus loin. A New York par exemple, les syndics interdisent de se griller une cigarette dans les appartements, ce qui équivaut, de fait, à interdire de fumer chez soi.
 
C'est radical 
 
Dans l'Ohio, il est interdit de fumer devant son lieu de travail, il faut faire au moins 6 mètres pour allumer sa cigarette. Idem pour l'état de Washington.
A San Francisco, interdiction totale de fumer dans les parcs. Tandis que la Louisiane, l'Arkansas et le Texas interdisent de fumer en voiture si un enfant de moins 6 ans est présent. D'ailleurs cet été un sénateur français souhaite s'inspirer de ces mesures pour les appliquer chez nous.
Ce qui enfin de compte ne ferait que suivre les recommandations édictées par l'OMS, l'organisation mondiale de la santé selon Karine Gallopel MORVAN
 

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