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mercredi 22 janvier 2014

Le nouveau sous-préfet de Cognac, issu de la Pénitentiaire, s'appelle Olivier Maurel

Cet ancien des services pénitentiaires arrive de Corrèze, où il avait été nommé sous-préfet d'Ussel en 2011
 
Le nouveau sous-préfet de Cognac s'appelle Olivier Maurel
Olivier Maurel, 49 ans, a fait toute sa carrière dans la pénitentiaire avant de choisir la préfectorale en 2011
 
L'information a été publiée ce mardi matin au "Journal officiel". Par décret du président de la République en date du 20 janvier 2014, Olivier Maurel, directeur des services pénitentiaires détaché en qualité de sous-préfet à Ussel (Corrèze), est nommé sous-préfet de Cognac.

Olivier Maurel remplace Guy Tardieu, qui a pris ses nouvelles fonctions à Redon (Ille-et-Vilaine) en tout début d'année, après un long séjour de plus cinq ans à Cognac.

Olivier Maurel est né à Carcassonne et fêtera ses 50 ans cet été. Son arrivée en Charente est attendue ces jours prochains, sans doute début février. Le nouveau sous-préfet de Cognac est diplômé de l'Institut de préparation à l'administration générale (IEP-IPAG) et titulaire d'un DESS de criminologie.

Son parcours est riche et atypique : celui qui a débuté sa carrière dans la pénitentiaire au centre de détention de Salon-de-Provence et à la maison d'arrêt de Grasse au début des années 90, a été directeur de la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy (2002-2005) et patron de la centrale de Poissy (2009-2011), où les détenus purgent de longues peines. Entre 2005 et 2009, il a été chef du bureau du renseignement pénitentiaire, où il collectait et croisait des informations sur les prisonniers les plus dangereux, notamment les terroristes.

Homme d'action, formé à la gestion de crise lors de stages avec le Raid et le GIGN (Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale), Olivier Maurel sait également manier la plume. En 2010, il a publié "Le Taulier, confessions d'un directeur de prison" aux éditions Fayard. Plus récemment, il a écrit un roman, "L'Autel des naufragés", un "thriller, dur et sauvage [...],une chasse à l'homme sanglante et musclée [...], une plongée dans le côté le plus obscur de l'âme humaine", peut-on lire sur le site de son éditeur, les éditons Jigal.

Dans un portrait brossé par le quotidien "Libération" en septembre 2010, Olivier Maurel était décrit comme un "détonnant directeur de prison [...] un peu cow-boy, un peu samouraï", un grand sportif "élégant et un peu raide". En septembre 2010, Olivier Maurel était également l'invité de la chaîne LCI, où il parlait de son livre chez Fayard. Voici l'enregistrement de son intervention.

Sud Ouest

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