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mercredi 22 janvier 2014

Tarbes - Elle sonne au portique de la prison à cause des clés USB nichées dans son vagin

Lorsqu’en septembre dernier Christine Perrin est passée sous le portique de détection de métaux au parloir de la prison où est incarcéré son ami Philippe Bonnamy, la sonnerie s’est déclenchée.
 
Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées. - Idé - Idé
 
Dans son sac à main, les gardiens n’ont trouvé que deux flacons de 25 cl contenant du whisky.
 
Pourquoi un tel vacarme ? Parce qu’à la demande de son compagnon, la visiteuse avait introduit deux clés USB dans son vagin, persuadé qu’il était qu’elles ne seraient pas détectées.
 
À la question de la présidente Gadoullet sur l’usage de ces clés USB, Philippe Bonnamy n’a eu d’autres motifs que de s’intéresser à l’informatique et de vouloir stocker des données personnelles.
 
Condamné à une peine de 15 ans pour vol avec violence en février 2010 qu’il purge à la centrale de Lannemezan, après avoir vécu deux évasions et cinq années à l’isolement, cette histoire de clés USB est suspecte.
 
Pour le procureur Puyo, la question est entière : «On sait que des clés USB entrent et sortent des prisons mais celles-ci auraient pu servir à échanger des plans de la prison ?»
 
Me Oudin, avocat du locataire de la centrale de Lannemezan, ne réclame qu’une peine moindre infligée par le tribunal tandis que celui de Christine Perrin considère que les quelques centilitres d’alcool et les clés USB ne sont que des objets anodins destinés à améliorer l’ordinaire du détenu.
 
Lequel prendra deux mois de plus sur son compte de condamnations fort de 11 lignes tandis que sa compagne, au casier vierge, se verra pénalisée d’une somme de 1.000 €.

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