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lundi 17 février 2014

Nord - 850 000 EURO pour sécuriser la prison de Sequedin

Des travaux de sécurisation des parloirs ont débuté lundi à la maison d'arrêt de Sequedin (Nord), près de Lille, d'où s'était évadé il y a dix mois le braqueur Redoine Faïd. 
 
«Les travaux de sécurisation au niveau des parloirs commencent cette semaine et vont s'étaler logiquement jusqu'à la fin de l'été, pour un coût de 850 000 euros», a indiqué la Direction interrégionale des services pénitentiaires (DISP) de Lille.
 
Un portique à ondes millimétriques, dont le coût «est évalué à 150 000 euros», doit également être installé «en plus en terme de sécurisation».

Le déploiement de ces portiques concerne les maisons centrales - où séjournent les détenus les plus difficiles ou condamnés à de longues peines - et neuf maisons d'arrêt qui accueillent des «profils sensibles». Cette mesure avait été annoncée en juin par la ministre de la Justice Christiane Taubira, dans le cadre d'un plan de renforcement de la sécurité des prisons. Ces portiques à ondes millimétriques permettent de détecter visuellement, lors d'un contrôle, tout produit ou objet qu'un individu porte sur lui, y compris lorsqu'ils sont dissimulés entre les vêtements et la peau.

Une vraie zone de parloirs bien sécurisée


Le braqueur Redoine Faïd s'était évadé le 9 avril de la maison d'arrêt de Sequedin, alors qu'il se rendait au parloir. Muni d'une arme et d'explosifs, il avait pris en otage quatre surveillants puis détruit les portes, après avoir revêtu la tenue d'un gardien. Il avait finalement été interpellé un mois et demi plus tard dans un hôtel en Seine-et-Marne.

Des «travaux de remise en état», notamment pour la réfection des portes de la maison d'arrêt, avaient déjà été réalisés après cette spectaculaire évasion.«On a toujours dénoncé l'insécurité au niveau des parloirs, depuis l'ouverture de la maison d'arrêt, en février 2005. Il a fallu l'évasion de Redoine Faïd pour qu'on soit entendus. Il était plus que temps d'avoir une vraie zone de parloirs bien sécurisée», a déclaré Stéphane Lecerf, représentant syndical de l'Ufap-Unsa Justice.
                                         

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