Une trentaine de surveillants de l’Administration pénitentiaire se sont rassemblés lundi matin devant la maison d’arrêt d’Angoulême. Ils protestaient contre leurs conditions de travail.
Ils étaient une trentaine à se rassembler devant la porte de l’établissement pénitentiaire sur leur temps de repos – ces fonctionnaires n’ayant pas le droit de grève – répondant ainsi à l’appel de la CGT, FO et l’UFAP.
Fin juin, un autre mouvement analogue avait eu lieu devant cette même prison : les forces de l’ordre avaient dû déloger un par un les manifestants qui avaient formé une « chaîne humaine » autour du mur d’enceinte. Selon les syndicats, il n’y a eu aucune avancée significative depuis.
Le barrage de pneus a fini par être levé par les forces de l’ordre vers 12h30.
France 3
La sécurité des gardiens mise en avant
La sécurité est le point central des revendications des manifestants, qui critiquent le manque moyens : matériel abîmé qui n’est pas remplacé, retour de la fouille au corps ou encore le remplacement de filets anti-projection, voilà quelques-unes des réclamations des trois syndicats de surveillants de prison ce matin à Angoulême. Un établissement qui compte près de 200 détenus.Une question de budget
« Les risques, ce sont les projections d’alcool, de drogue, d’armes et de trafics entre détenus. Le fait d’avoir des filets anti-projection apaiserait tout ça », estime le secrétaire local de la CGT-Pénitentaire, Steeve Boisereau. Depuis la fin des fouilles au corps obligatoires (2009), le matériel n’est plus assez performant pour empêcher les armes artisanales, explique Emmanuel Giraud, de FO-Pénitentiaire. « C’est tout le matériel qui vieillit et qui n’est pas remplacé, faute de budget », affirme encore Frédéric Mandon, secrétaire local de l’UFAP.Fin juin, un autre mouvement analogue avait eu lieu devant cette même prison : les forces de l’ordre avaient dû déloger un par un les manifestants qui avaient formé une « chaîne humaine » autour du mur d’enceinte. Selon les syndicats, il n’y a eu aucune avancée significative depuis.
Le barrage de pneus a fini par être levé par les forces de l’ordre vers 12h30.
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