Tué lundi dans un spectaculaire règlement de compte vers Lançon-de-Provence, Y. sortait à peine de prison. Il avait été condamné en 2012 pour trafic de stupéfiants.
Abattu froidement sur la bande d'arrêt d'urgence. Lundi, l'assassinat de Y. sur la route de la liberté s'est joué façon "go fast". L'homme est en voiture et roule sur l'autoroute vers Marseille. A ses côtés : sa compagne et sa sœur. Le trio vient de passer le péage de Lançon-de-Provence, à une cinquantaine de kilomètres du centre pénitentiaire d'Avignon, qu'Y. a quitté le jour même.
C'est là que surgissent à sa hauteur deux autres véhicules : prise en tenaille, l'automobile de la petite famille est forcée de s'immobiliser sur la bande d'arrêt d'urgence. Vient alors l'heure de la mise à mort, froide et mécanique. Cagoules sur la tête et armes automatiques au poing, des hommes sortent et ouvrent le feu. Y. est abattu sous les yeux de sa compagne, elle-même grièvement blessée à la main, et de sa sœur, légèrement atteinte.
L'Intermédiaire entre trafiquants et revendeurs. Les "go fast", Y. connaissait. Le tribunal correctionnel de Marseille l'avait condamné en 2012 à une peine de cinq ans de prison après le démantèlement de toute une filière d'importation de résine de cannabis depuis le Maroc via l'Espagne. A l'époque, notre homme est considéré comme l'intermédiaire entre les trafiquants marseillais et les gros revendeurs marocains.
Alors installé à Malaga, à la pointe sud de l'Espagne, plaque tournante du trafic, il aurait notamment permis l'achat de 120 kilos de résine de cannabis en novembre 2009. La drogue, destinée à alimenter différents points de vente du 9e arrondissement, dans le sud de Marseille, était conditionnée en petits ballots puis remontée d'Espagne par "go fast". Y. est finalement tombé en 2010 avec nombre des acteurs de ce réseau. Il aura, au total, passé quatre ans derrière les barreaux avant de connaître lundi, rapidement, sur une bande d'arrêt d'urgence, la sanction du "Milieu".
Europe 1
L'Intermédiaire entre trafiquants et revendeurs. Les "go fast", Y. connaissait. Le tribunal correctionnel de Marseille l'avait condamné en 2012 à une peine de cinq ans de prison après le démantèlement de toute une filière d'importation de résine de cannabis depuis le Maroc via l'Espagne. A l'époque, notre homme est considéré comme l'intermédiaire entre les trafiquants marseillais et les gros revendeurs marocains.
Alors installé à Malaga, à la pointe sud de l'Espagne, plaque tournante du trafic, il aurait notamment permis l'achat de 120 kilos de résine de cannabis en novembre 2009. La drogue, destinée à alimenter différents points de vente du 9e arrondissement, dans le sud de Marseille, était conditionnée en petits ballots puis remontée d'Espagne par "go fast". Y. est finalement tombé en 2010 avec nombre des acteurs de ce réseau. Il aura, au total, passé quatre ans derrière les barreaux avant de connaître lundi, rapidement, sur une bande d'arrêt d'urgence, la sanction du "Milieu".
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