CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE (51). Trois mois ferme : c’est la peine écopée par un détenu de la maison d’arrêt pour y avoir introduit un mobile.
Les portables pullulent déjà en prison.
Certains n’hésitent pas à se l’introduire dans les fesses. D’autres les font parachuter dans la cour de promenade ou passer lors des parloirs. Bien qu’ils ne soient pas encore autorisés dans les établissements pénitentiaires, les téléphones portables pullulent déjà en prison.
La maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne, d’ailleurs, n’échappe pas à la règle. En février dernier, l’un de ses détenus avait en effet été condamné à trois mois de prison ferme pour introduction d’un mobile dans l’enceinte de l’établissement. L’appareil lui avait été fourni par un membre de sa famille lors d’un parloir.Un cas parmi tant d’autres, donc, comme le rappellent une fois de plus des faits survenus, mardi, dans les murs de la maison d’arrêt châlonnaise. Cette fois, l’objet du délit a été retrouvé par le personnel pénitentiaire lors d’une fouille de cellule effectuée au cours de l’après-midi. Le détenu a bien tenté de s’en débarrasser dans les toilettes, mais celui-ci n’est pas parvenu à échapper à la vigilance des fonctionnaires.
Aussi cette incartade n’a-t-elle pas manqué d’être convertie en une peine de prison supplémentaire. Déféré au parquet au terme de moins de deux heures de garde à vue, l’homme a en l’occurrence été condamné, dans la foulée, à trois mois de prison ferme, avant d’être reconduit à la maison d’arrêt.
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