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samedi 22 mars 2014

Perpignan - il agresse la fille d'un surveillant pour se venger

Un homme a agressé en pleine rue la fille de l'un des gardiens de la prison de Perpignan, âgée de 16 ans. En représailles
 
Perpignan : il agresse la fille d'un gardien de prison pour se venger
Le père de la jeune fille agressée travaille comme gardien à la prison de Perpignan. 
 
Un coup de poing parce qu'elle est la "fille de...". Vendredi vers 9 h, dans un quartier de Perpignan, une adolescente de 16 ans attend le bus pour se rendre en classe, quand elle est abordée par un homme qui lui demande si elle est bien la fille d'un surveillant à la prison de la ville.  "Elle n'a pas eu le temps de répondre qu'elle s'est pris tout de suite un coup de poing", précise Johann Reig, délégué régional adjoint du syndicat UFAP-Unsa-Justice.

Selon le syndicaliste, l'agresseur a dit à la jeune fille de dire à son père que c'était "de la part" d'un homme qu'il a désigné uniquement par son prénom et le nom de son quartier. "Cette personne peut être un détenu, un ancien détenu ou bien une relation d'un détenu ou ancien détenu", a souligné Johann Reig.

Immédiatement après avoir été informés de l'incident, les surveillants de la prison de Perpignan ont bloqué vendredi l'établissement. "Nous bloquons le centre pénitentiaire en signe de protestation contre l'agression de la fille d'un collègue et pour que tout soit mis en oeuvre pour arrêter le détenu ou l'ancien détenu concerné", a expliqué Johann Reig.

La police a confirmé qu'une plainte avait été déposée par la père de l'adolescente au commissariat de Perpignan, pour le coup de poing et une gifle.

"Cette agression est très grave, inacceptable ! On a déjà un métier difficile à l'intérieur, ce n'est pas pour qu'à l'extérieur, on touche à nos familles", a insisté le représentant syndical.

A l'appel de l'intersyndicale UFAP-Unsa-Justice et FO, plusieurs dizaines de surveillants se sont donc massés vendredi matin devant les portes de la prison, empêchant toute entrée et sortie. Ce mouvement "spontané" de blocage de l'accès aux parloirs, des extractions judiciaires et des transferts, a été levé en fin d'après-midi.

"La police recherche activement l'agresseur et nous prendrons des nouvelles de l'enquête et de l'identification de ce personnage, lundi", a averti Johann Reig.

Sud Ouest

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