À 19 ans, il purge une peine de prison sous le régime de la semi-liberté. Le jour, il travaille pour son père, qui a une petite entreprise. La nuit, il dort en cellule.
Hier, il comparaissait devant le tribunal correctionnel d'Angers pour le vol de deux vêtements dans un magasin, mercredi dernier.
Encadré par deux policiers dans le box des accusés, le jeune homme fond en larmes. Et raconte qu'un codétenu plus âgé le rackette depuis un mois et le soumet à des violences. « Il sert d'esclave à ce monsieur », résume son avocate, Me
Oger-Ombredane.
Les juges l'ont condamné à un mois de prison ferme avec mandat de dépôt à l'audience. Le temps, a précisé Isabelle Gandais, la présidente du tribunal, de permettre à son avocate de demander un bracelet électronique. Et d'éviter le retour dans le quartier de semi-liberté de la prison.
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