La soixantaine de détenus qui avaient refusé en ce lundi après-midi de regagner leur cellule de la prison de Sequedin (Nord) après la promenade ont tous rejoints leurs cellules.
Le prix des cantines et le refus de l'administration de distribuer de la nourriture halal seraient à l'origine de la «mutinerie» de la prison de Sequedin
Vers 22 heures 30, tout était rentré dans l'ordre. La situation est restée tendue dans l'établissement une bonne partie de l'après-midi même si mais aucun dérapage violent n’était à déplorer.
Néanmoins des sanctions disciplinaires seront prises à l'encontre de six détenus. Trois détenus ont été placés en isolement et trois autres seront transférés.
Selon nos informations, la soixantaine de détenus de la maison d’arrêt de Sequedin (Nord) étaient réunis dans la cour de promenade depuis 15 h 30. A l’issue de leur sortie de l’après-midi, ils avaient tout simplement refusé de réintégrer leur cellule. Les Equipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris), le GIGN des prisons, ont été appelés. Ceux de Lille devaient être rejoints par des renforts venus de Paris.
Selon Cédric Deprez, délégué régional FO-Pénitentiaire, et tous étaient rentrés dans leurs cellules vers 22H30. Ca s'est passé dans un calme relatif, sans sur-incident», a-t-il commenté.
Selon nos informations, la soixantaine de détenus de la maison d’arrêt de Sequedin (Nord) étaient réunis dans la cour de promenade depuis 15 h 30. A l’issue de leur sortie de l’après-midi, ils avaient tout simplement refusé de réintégrer leur cellule. Les Equipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris), le GIGN des prisons, ont été appelés. Ceux de Lille devaient être rejoints par des renforts venus de Paris.
Selon Cédric Deprez, délégué régional FO-Pénitentiaire, et tous étaient rentrés dans leurs cellules vers 22H30. Ca s'est passé dans un calme relatif, sans sur-incident», a-t-il commenté.
Selon Cédric Deprez, les détenus demandaient «la baisse du prix des cantines» - les «boutiques» de la prison où les détenus peuvent acheter diverses denrées et produits d'hygiène pour améliorer leur quotidien - et «apparemment un menu halal».
«Il n'y a eu aucune négociation», a relaté Stéphane Lecerf, représentant syndical de l'Ufap-Unsa Justice. «On a déjà eu deux dimanches assez tendus il y a quelques semaines. Ils ont essayé de faire un mouvement un peu plus dur mais ils ne s'attendaient sans doute pas à ce que les Eris interviennent», a-t-il commenté.La possibilité de distribuer de la nourriture halal fait l’objet d’un bras de fer entre le ministère de la Justice et les tribunaux administratifs. Le 27 novembre dernier, un juge administratif avait donné raison à un détenu de la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) qui exigeait de pouvoir manger de la nourriture halal. La chancellerie avait fait appel mais son recours a été rejeté le mois dernier.
Des travaux de sécurisation ont débuté en février, notamment dans les parloirs. En avril 2013, le braqueur Redoine Faïd s'était fait la belle, de façon spectaculaire. En novembre 2013, deux détenus s'étaient évadés lors d'un transfert entre un centre de semi-liberté à Haubourdin (Nord) et la prison de Sequedin.
Le Parisien
«Il n'y a eu aucune négociation», a relaté Stéphane Lecerf, représentant syndical de l'Ufap-Unsa Justice. «On a déjà eu deux dimanches assez tendus il y a quelques semaines. Ils ont essayé de faire un mouvement un peu plus dur mais ils ne s'attendaient sans doute pas à ce que les Eris interviennent», a-t-il commenté.La possibilité de distribuer de la nourriture halal fait l’objet d’un bras de fer entre le ministère de la Justice et les tribunaux administratifs. Le 27 novembre dernier, un juge administratif avait donné raison à un détenu de la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) qui exigeait de pouvoir manger de la nourriture halal. La chancellerie avait fait appel mais son recours a été rejeté le mois dernier.
Des travaux de sécurisation ont débuté en février, notamment dans les parloirs. En avril 2013, le braqueur Redoine Faïd s'était fait la belle, de façon spectaculaire. En novembre 2013, deux détenus s'étaient évadés lors d'un transfert entre un centre de semi-liberté à Haubourdin (Nord) et la prison de Sequedin.
Le Parisien
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