C'est en tout cas ce que qu'affirme le syndicat UFAP-UNSa justice dans un communiqué dénonçant la mise en application de la loi interdisant la fouille corporelle systématique des détenus bénéficiant d'un parloir.
Le parloir ? "Une zone de frêt". Conséquence au sein de la prison ? "La défonce se généralise, le cannabis et l’alcool entrent en quantité". L'UFAP-UNSa ne mâche pas ses mots dans ce communiqué daté du vendredi 11 avril. Pour illustrer ses propos, le syndicat met en avant un cas qui serait survenu une semaine plus tôt où un détenu aurait porté sur lui près de trois kilos de "commissions", dont de l'alcool et un téléphone portable.
A l'origine de cette situation selon l'UFAP-UNSa, l'application de l'article 57 de la loi pénitentiaire. Cet article interdit la fouille corporelle intégrale systématique pour tous les détenus revenant du parloir. Selon l'observatoire national des prisons, "La fouille corporelle intégrale est une mesure de sécurité impliquant la mise à nu autoritaire des personnes détenues. Pratiquée dans des locaux ne garantissant le plus souvent pas l'intimité des personnes qui y sont soumises, elle requière de celles-ci l'adoption de positions embarrassantes pour rendre visible l'entre jambe et rendre possible une inspection visuelle anale".
C'est en raison de ce caractère humiliant que la loi pénitentiaire a décidé en 2009 que ce type de fouille ne serait plus systématique mais exceptionnel. Mais il aura fallu attendre que plusieurs établissements soient condamnés en 2013 pour que cette loi soit réellement appliquée. A Saint-Quentin-Fallavier, c'est le cas depuis le 1er février 2014.
"Avant on pratiquait cette fouille à corps sur tous les détenus revenant du parloir", explique Alain Chevallier, le secrétaire général de l'UFAP-UNSa. "Maintenant seuls 15% des détenus, à risques, sont toujours soumis à la fouille corporelle auxquels s'ajoutent 5% de détenus pour lesquels on a des soupçons. On peut considérer que la quasi-totalité des autres détenus revient en cellule avec les poches pleines".
Ne niant pas le caractère humiliant de ces fouilles, le syndicat avait demandé l'installation de scanner corporel dans chaque établissement pénitentiaire. Très coûteux, ce dispositif n' a été installé que dans deux (Corbas et Moulins) des vingt-quatre établissements que compte la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Lyon. En attendant la généralisation, l'UFAP-UNSa réclame donc la suspension de l'article 57 de la loi pénitentiaire.
France 3
A l'origine de cette situation selon l'UFAP-UNSa, l'application de l'article 57 de la loi pénitentiaire. Cet article interdit la fouille corporelle intégrale systématique pour tous les détenus revenant du parloir. Selon l'observatoire national des prisons, "La fouille corporelle intégrale est une mesure de sécurité impliquant la mise à nu autoritaire des personnes détenues. Pratiquée dans des locaux ne garantissant le plus souvent pas l'intimité des personnes qui y sont soumises, elle requière de celles-ci l'adoption de positions embarrassantes pour rendre visible l'entre jambe et rendre possible une inspection visuelle anale".
C'est en raison de ce caractère humiliant que la loi pénitentiaire a décidé en 2009 que ce type de fouille ne serait plus systématique mais exceptionnel. Mais il aura fallu attendre que plusieurs établissements soient condamnés en 2013 pour que cette loi soit réellement appliquée. A Saint-Quentin-Fallavier, c'est le cas depuis le 1er février 2014.
"Avant on pratiquait cette fouille à corps sur tous les détenus revenant du parloir", explique Alain Chevallier, le secrétaire général de l'UFAP-UNSa. "Maintenant seuls 15% des détenus, à risques, sont toujours soumis à la fouille corporelle auxquels s'ajoutent 5% de détenus pour lesquels on a des soupçons. On peut considérer que la quasi-totalité des autres détenus revient en cellule avec les poches pleines".
Ne niant pas le caractère humiliant de ces fouilles, le syndicat avait demandé l'installation de scanner corporel dans chaque établissement pénitentiaire. Très coûteux, ce dispositif n' a été installé que dans deux (Corbas et Moulins) des vingt-quatre établissements que compte la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Lyon. En attendant la généralisation, l'UFAP-UNSa réclame donc la suspension de l'article 57 de la loi pénitentiaire.
France 3
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