Dans un jugement rendu mercredi, le tribunal administratif de Nantes a condamné l'Etat français à verser 1500€ de dommages à un ancien détenu de la maison d'arrêt d'Angers, qui l'avait saisi pour dénoncer ses conditions de détention.
Relayée par nos confrères de la presse quotidienne régionale, la décision (historique ?) des juges administratifs pointe sans ambiguïté "des conditions attentatoires au respect de la dignité inhérente à la personne humaine", relevant notamment concernant le plaignant, "l'absence de respect des conditions de sécurité, de salubrité et d'hygiène" de sa cellule.
Bien évidemment, ce jugement vient donner du grain à moudre à tous ceux qui défendent le projet de construction d'une nouvelle maison d'arrêt, à commencer par le maire d'Angers, Christophe Béchu. "Cette décision est tout sauf une surprise. Depuis plusieurs années déjà, et encore récemment dans le cadre de mon mandat de maire, j'ai alerté les ministres de la Justice successifs et les pouvoirs publics sur la situation intolérable qui perdure au sein de l'établissement angevin, l'un des plus anciens de France (1856)" indique-t-il dans un communiqué publié jeudi soir. Avant d'étayer ses arguments.
"Cette situation est due principalement à des locaux d'une vétusté extrême et qui ne peuvent faire l’objet d’une réhabilitation lourde du fait de leur classement à l’inventaire des monuments historiques. Elle est due également à une surpopulation carcérale permanente, sans compter l'épidémie de gale qui semble impossible à éradiquer malgré tous les efforts déployés par la direction et les autorités sanitaires" précise Christophe Béchu.
Pour le sénateur-maire d'Angers donc, "cette décision de justice confirme l'absolue nécessité qu'il y a de construire une nouvelle maison d'arrêt dans l'agglomération d'Angers, et ce dans les meilleurs délais", rappelant au passage que la ville soutient la candidature de Trélazé pour accueillir le futur (?) établissement pénitentiaire.
Relayée par nos confrères de la presse quotidienne régionale, la décision (historique ?) des juges administratifs pointe sans ambiguïté "des conditions attentatoires au respect de la dignité inhérente à la personne humaine", relevant notamment concernant le plaignant, "l'absence de respect des conditions de sécurité, de salubrité et d'hygiène" de sa cellule.
Bien évidemment, ce jugement vient donner du grain à moudre à tous ceux qui défendent le projet de construction d'une nouvelle maison d'arrêt, à commencer par le maire d'Angers, Christophe Béchu. "Cette décision est tout sauf une surprise. Depuis plusieurs années déjà, et encore récemment dans le cadre de mon mandat de maire, j'ai alerté les ministres de la Justice successifs et les pouvoirs publics sur la situation intolérable qui perdure au sein de l'établissement angevin, l'un des plus anciens de France (1856)" indique-t-il dans un communiqué publié jeudi soir. Avant d'étayer ses arguments.
"Cette situation est due principalement à des locaux d'une vétusté extrême et qui ne peuvent faire l’objet d’une réhabilitation lourde du fait de leur classement à l’inventaire des monuments historiques. Elle est due également à une surpopulation carcérale permanente, sans compter l'épidémie de gale qui semble impossible à éradiquer malgré tous les efforts déployés par la direction et les autorités sanitaires" précise Christophe Béchu.
Pour le sénateur-maire d'Angers donc, "cette décision de justice confirme l'absolue nécessité qu'il y a de construire une nouvelle maison d'arrêt dans l'agglomération d'Angers, et ce dans les meilleurs délais", rappelant au passage que la ville soutient la candidature de Trélazé pour accueillir le futur (?) établissement pénitentiaire.
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