À l’appel du syndicat majoritaire, UFAP - UNSA Justice, les agents de surveillance de l’administration pénitentiaire sont appelés à se rassembler massivement devant les portes des établissements, jeudi.
MM. Bolzon et Flahaut, secrétaires de l'UFAP UNSa justice, mardi, devant la prison d'Arras.
Comme le précise Jacques Flahaut de l’UFAP Arras, le mouvement ne devrait pas, ou peu, toucher les établissements d’Arras et de Bapaume. Les personnels sont en effet appelés à se rassembler à Douai.
Mais il n’est pas dit qu’en l’absence de réponses de l’administration pénitentiaire, il ne gagne dans les jours suivant la prison d’Arras dont la vétusté légendaire a été récemment soulignée par des tentatives ou réussites d’évasions. Bapaume, où les syndicats pointent régulièrement du doigts des effectifs ne permettant pas d’assurer des contrôles optimum également pourrait être également impactée.
Pour l’UFAP - UNSA, « ce sont plus de huit cents postes vacants pour le seul corps de surveillance, des heures supplémentaires qu’on imposent aux personnels au détriment de leur vie familiale et surtout de leur bien être qui enrayent la machine pénitentiaire ».
Les pénitentiaires se plaignent également du manque de considération des « costards cravates», « plus enclin à faire respecter les droits de nos agresseurs ».
Les syndicats soulignent également la complexité de leur travail avec l’application de l’article 57 (suppression des fouilles systématiques) et pointent également le zèle de l’OIP (observatoire international des prisons) quant aux droits des prisonniers alors que l’on assiste à une explosion de violences au sein des détentions (prise d’otage, agressions, menaces et insultes...)
L’administration pénitentiaire veut imposer la suppression du paiement des heures supplémentaires pour les postes fixes et une prime de cent euros, versée en juin aux personnels de surveillance. Des surveillants qui souffrent d’un manque d’estime.
La Voix du Nord
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