La cour d'appel de Caen a alourdi vendredi la peine à laquelle l'ancien chef du "gang des barbares", Youssouf Fofana, a été condamné en février pour avoir agressé à deux reprises des surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe/Alençon.
Youssouf Fofana
Les juges l'ont condamné à quatre ans de prison supplémentaires, soit un an de plus qu'en première instance, et à 120 euros de frais de justice.
"Prendre encore 10 ans, ça ne me dérange pas!", a lancé le prévenu de 33 ans libérable en 2028, en quittant sous haute escorte la salle d'audience après l'énoncé de l'arrêt de la cour.
Condamné en 2009 à la perpétuité avec 22 ans de sûreté pour avoir séquestré, torturé et tué le jeune juif de 23 ans Ilan Halimi, en 2006, Youssouf Fofana comparaissait cette fois pour avoir agressé des surveillants avec des armes artisanales, les 24 décembre et 10 février. Il était encadré durant le procès de vendredi par une demi-douzaine d'hommes cagoulés du Peloton d'intervention interrégional de gendarmerie. Une vingtaine de policiers complétaient le dispositif de sécurité.
"Pourquoi n'êtes vous pas d'accord" avec la condamnation du 19 février?, a interrogé le président de la cour, Henry Ody. "Ce jour là, y avait pas de soleil", a répondu le prévenu qui a alterné mutisme et déclarations ironiques et confuses, sans lien avec les faits, partant même dans un éclat de rire avant que la cour ne se retire pour délibérer.
Youssouf Fofana a agressé des surveillants avec des armes artisanales fabriquées, avec une boîte de sardine en décembre, puis avec une brosse à dent affûtée en février. "Il n'y a plus de fouilles dans les établissements pénitentiaires. Il y a des portiques", a rappelé M. Ody.
L'avocat général Pascal Chaux a demandé à la cour de ne pas réduire la peine. Il a rappelé "l'accumulation d'incidents au sein des établissements pénitentiaires" où M. Fofana s'est trouvé.
Établissement le plus sécurisé de France, la prison de Condé-sur-Sarthe, ouverte en mai 2013 pour accueillir les détenus qui posent problème ailleurs, a vu se multiplier les incidents cet hiver. "C'est vrai que les surveillants de Condé-sur-Sarthe ne sont pas tous chevronnés. Et certainement que M. Fofana a plus d'expérience de la prison que certains d'entre eux mais ils ne sont quand même pas là pour servir d'exutoire aux détenus", a plaidé Me Philippe Girot, l'avocat des surveillants.
Condamné en 2009 à la perpétuité avec 22 ans de sûreté pour avoir séquestré, torturé et tué le jeune juif de 23 ans Ilan Halimi, en 2006, Youssouf Fofana comparaissait cette fois pour avoir agressé des surveillants avec des armes artisanales, les 24 décembre et 10 février. Il était encadré durant le procès de vendredi par une demi-douzaine d'hommes cagoulés du Peloton d'intervention interrégional de gendarmerie. Une vingtaine de policiers complétaient le dispositif de sécurité.
"Pourquoi n'êtes vous pas d'accord" avec la condamnation du 19 février?, a interrogé le président de la cour, Henry Ody. "Ce jour là, y avait pas de soleil", a répondu le prévenu qui a alterné mutisme et déclarations ironiques et confuses, sans lien avec les faits, partant même dans un éclat de rire avant que la cour ne se retire pour délibérer.
Youssouf Fofana a agressé des surveillants avec des armes artisanales fabriquées, avec une boîte de sardine en décembre, puis avec une brosse à dent affûtée en février. "Il n'y a plus de fouilles dans les établissements pénitentiaires. Il y a des portiques", a rappelé M. Ody.
L'avocat général Pascal Chaux a demandé à la cour de ne pas réduire la peine. Il a rappelé "l'accumulation d'incidents au sein des établissements pénitentiaires" où M. Fofana s'est trouvé.
Établissement le plus sécurisé de France, la prison de Condé-sur-Sarthe, ouverte en mai 2013 pour accueillir les détenus qui posent problème ailleurs, a vu se multiplier les incidents cet hiver. "C'est vrai que les surveillants de Condé-sur-Sarthe ne sont pas tous chevronnés. Et certainement que M. Fofana a plus d'expérience de la prison que certains d'entre eux mais ils ne sont quand même pas là pour servir d'exutoire aux détenus", a plaidé Me Philippe Girot, l'avocat des surveillants.
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