De nombreuses prisons ont été bloquées ce matin par des surveillants protestant contre le manque de moyens et des conditions de travail et de sécurité dégradées, à l'appel du principal syndicat du secteur, l'Ufap.
Les surveillants réclament notamment que 800 postes vacants de surveillants soient pourvus lors du prochain budget triennal, en cours d'élaboration.
Une soixantaine de surveillants ont bloqué tôt ce matin l'entrée de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), plus grande prison d'Europe, pour empêcher les extractions judiciaires. Ils en ont été délogés trois quarts d'heure plus tard par les gendarmes mobiles et se sont déplacés devant l'entrée du public dans l'intention notamment de bloquer les parloirs des avocats.
Dans la Direction interrégionale des services pénitentiaires (DISP) de Lille (Nord/Pas-de-Calais, Picardie et Haute-Normandie), 8 établissements sur 22 étaient bloqués, selon l'Ufap régionale.
"Les besoins sont indicutables", Christiane Taubira
Au centre pénitentiaire d'Annoeullin (Nord), qui compte 750 détenus pour 680 places, une cinquantaine de surveillants ont disposé devant l'établissement "des barricades, des pneus, des palettes, des lits et des matelas" pour bloquer les extractions, mais ont été délogés par les gendarmes.
Blocages ou manifestations également à la célèbre prison marseillaise des Baumettes - où la CGT s'est jointe au mouvement -, à Béziers, Foix, Perpignan, Lannemezan, Albi, Seysses, Muret ou encore à la maison d'arrêt d'Aix-Luynes. Dans cet établissement qui abrite 990 détenus pour quelque 600 places, "nous souffrons d'un manque d'effectifs chronique, les heures sups explosent", explique Olivier Viau, responsable local Ufap.
Christiane Taubira a reconnu sur RTL la "réalité de difficulté dans les conditions de travail, parce qu'il manque des effectifs", alors même que "la population carcérale a augmenté". La minsitre de la Justice a rappelé avoir lancé il y a un an un "plan de sécurisation" de 33 millions d'euros, dont l'Ufap estime qu'il n'est pas appliqué assez rapidement. Alors que le collectif budgétaire présenté mercredi prévoit quelque 70 millions d'économies pour le ministère de la Justice, Mme Taubira a assuré "batailler pour expliquer les besoins de ce ministère (...) sont indiscutables".
L'Ufap avait déjà organisé une journée d'action le 6 mai, sur les mêmes revendications, qui avait touché une centaine d'établissements sur les 192 que compte le pays. Le nombre des prisonniers en France a franchi un nouveau record début avril, avec 68.859 personnes incarcérées, soit un taux d'occupation de 119,38% par rapport au nombre de places disponibles.
Le Figaro
Une soixantaine de surveillants ont bloqué tôt ce matin l'entrée de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), plus grande prison d'Europe, pour empêcher les extractions judiciaires. Ils en ont été délogés trois quarts d'heure plus tard par les gendarmes mobiles et se sont déplacés devant l'entrée du public dans l'intention notamment de bloquer les parloirs des avocats.
Dans la Direction interrégionale des services pénitentiaires (DISP) de Lille (Nord/Pas-de-Calais, Picardie et Haute-Normandie), 8 établissements sur 22 étaient bloqués, selon l'Ufap régionale.
"Les besoins sont indicutables", Christiane Taubira
Au centre pénitentiaire d'Annoeullin (Nord), qui compte 750 détenus pour 680 places, une cinquantaine de surveillants ont disposé devant l'établissement "des barricades, des pneus, des palettes, des lits et des matelas" pour bloquer les extractions, mais ont été délogés par les gendarmes.
Blocages ou manifestations également à la célèbre prison marseillaise des Baumettes - où la CGT s'est jointe au mouvement -, à Béziers, Foix, Perpignan, Lannemezan, Albi, Seysses, Muret ou encore à la maison d'arrêt d'Aix-Luynes. Dans cet établissement qui abrite 990 détenus pour quelque 600 places, "nous souffrons d'un manque d'effectifs chronique, les heures sups explosent", explique Olivier Viau, responsable local Ufap.
Christiane Taubira a reconnu sur RTL la "réalité de difficulté dans les conditions de travail, parce qu'il manque des effectifs", alors même que "la population carcérale a augmenté". La minsitre de la Justice a rappelé avoir lancé il y a un an un "plan de sécurisation" de 33 millions d'euros, dont l'Ufap estime qu'il n'est pas appliqué assez rapidement. Alors que le collectif budgétaire présenté mercredi prévoit quelque 70 millions d'économies pour le ministère de la Justice, Mme Taubira a assuré "batailler pour expliquer les besoins de ce ministère (...) sont indiscutables".
L'Ufap avait déjà organisé une journée d'action le 6 mai, sur les mêmes revendications, qui avait touché une centaine d'établissements sur les 192 que compte le pays. Le nombre des prisonniers en France a franchi un nouveau record début avril, avec 68.859 personnes incarcérées, soit un taux d'occupation de 119,38% par rapport au nombre de places disponibles.
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