À quelques mètres du mur d’enceinte de la prison, dans l’angle de vue du mirador, courgettes, tomates, radis et salades s’épanouissent librement en plein champ grâce au travail d’une poignée de détenus.
Les détenus volontaires, bénéficiant d’un aménagement de peine, ont réalisé quelque 8 000 semis, avant de réaliser les plantations en pleine terre sur 5 000 m²
Ceux-ci ont choisi d’abandonner l’ombre et l’ennui de leur cellule pour le soleil et l’activité en plein air. Durant trois mois, ces volontaires ont suivi la formation “chantiers paysagers” dans le cadre d’un aménagement de peine.
Sous une serre mise à disposition par l’administration pénitentiaire, les détenus ont réalisé quelque 8 000 semis, avant de réaliser les plantations en pleine terre sur 5 000 m².
Organisée en chantier école, cette formation de 340 heures vise à faciliter le retour à l’emploi des détenus. « L’objectif est bien sûr d’acquérir les gestes techniques, mais surtout de se réadapter au travail : reprendre le rythme, se lever à l’heure, écouter et respecter les consignes », explique Gwenaël Feral, du service formation chez Sodexo Justice.
Cette année, un dispositif d’évaluation du projet professionnel des stagiaires a été mis en place, un jour par semaine. Un portefeuille de compétences, remis en fin de formation, va permettre de compléter les curriculum vitae et soutenir les candidatures à l’emploi. Un travail sur la confiance en soi a, en outre, été mené grâce à l’intervention d’un animateur théâtre. En plus de cet objectif de réinsertion, le chantier école a pris une dimension sociale cette année, grâce au partenariat signé avec les Restos du cœur de l’Isle d’Abeau. Les légumes produits sont en effet distribués une fois par semaine à l’association caritative.
L’été dernier, la production avait été moins importante « mais elle avait été en partie gâchée, car laissée à l’abandon à l’issue de la formation », regrette Thierry Debray, le formateur. Cette fois, bien que la formation soit terminée, deux détenus assurent l’entretien bénévolement.
« J’ai d’abord suivi la formation pour occuper mes journées, concède Yannick*, lassé de regarder la télé. Mais, produire pour les Restos du cœur est une motivation supplémentaire. On ne veut pas laisser pourrir tout ça ».
« Si la formation professionnelle doit rester un vecteur essentiel pour préparer la sortie, il est aussi important de montrer aux détenus qu’ils peuvent faire quelque chose d’utile », résume David Schots, directeur du centre pénitentiaire.
La prochaine session de formation, d’une capacité de 10 stagiaires, est prévue fin août.
Organisée en chantier école, cette formation de 340 heures vise à faciliter le retour à l’emploi des détenus. « L’objectif est bien sûr d’acquérir les gestes techniques, mais surtout de se réadapter au travail : reprendre le rythme, se lever à l’heure, écouter et respecter les consignes », explique Gwenaël Feral, du service formation chez Sodexo Justice.
Cette année, un dispositif d’évaluation du projet professionnel des stagiaires a été mis en place, un jour par semaine. Un portefeuille de compétences, remis en fin de formation, va permettre de compléter les curriculum vitae et soutenir les candidatures à l’emploi. Un travail sur la confiance en soi a, en outre, été mené grâce à l’intervention d’un animateur théâtre. En plus de cet objectif de réinsertion, le chantier école a pris une dimension sociale cette année, grâce au partenariat signé avec les Restos du cœur de l’Isle d’Abeau. Les légumes produits sont en effet distribués une fois par semaine à l’association caritative.
Une production attendue de 3 à 4 tonnes
« En marge de la campagne d’hiver pour laquelle nous bénéficions d’une dotation nationale, nous sommes en manque de produits frais le reste de l’année, rapporte Denis Jourdan, bénévole aux Restos. Nous avons déjà reçu 450 kg de denrées : laitue, navets, tomates, courgettes… » La récolte totale, certifiée sans pesticides, devrait s’élever à 3 ou 4 tonnes.L’été dernier, la production avait été moins importante « mais elle avait été en partie gâchée, car laissée à l’abandon à l’issue de la formation », regrette Thierry Debray, le formateur. Cette fois, bien que la formation soit terminée, deux détenus assurent l’entretien bénévolement.
« J’ai d’abord suivi la formation pour occuper mes journées, concède Yannick*, lassé de regarder la télé. Mais, produire pour les Restos du cœur est une motivation supplémentaire. On ne veut pas laisser pourrir tout ça ».
« Si la formation professionnelle doit rester un vecteur essentiel pour préparer la sortie, il est aussi important de montrer aux détenus qu’ils peuvent faire quelque chose d’utile », résume David Schots, directeur du centre pénitentiaire.
La prochaine session de formation, d’une capacité de 10 stagiaires, est prévue fin août.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire