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samedi 5 juillet 2014

Nancy - le violeur en cavale écroué pour 3 ans

Le violeur récidiviste qui s’était enfui en Espagne après avoir brisé son bracelet électronique, est retourné en prison à Nancy.
Jean-Luc Moindrot
Interpellé mardi près de la frontière espagnole, Jean-Luc Moindrot, un délinquant sexuel de 48 ans présenté comme « dangereux », a été placé en détention jeudi soir au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville. Un retour à la case prison pour ce quadragénaire dont le portrait a été diffusé dans toute la France.
Condamné en 2001 à 20 ans de réclusion pour des viols commis avec arme en récidive dans l’Yonne, il avait fini de purger sa peine au centre de détention de Toul le 3 décembre 2013. Il n’avait pas retrouvé une liberté complète. Compte tenu de sa dangerosité, il devait porter un bracelet électronique de surveillance. Bracelet qu’il a coupé le 12 juin et qui a été retrouvé à proximité de son appartement du quartier Sainte-Catherine à Nancy.

Jean-Luc Moindrot s’est ensuite volatilisé durant 20 jours. Il a finalement été identifié et interpellé, mardi après-midi, par une patrouille de la police aux frontières sur une aire de repos au Perthus (Pyrénées-Orientales), une commune toute proche de la frontière espagnole. Après avoir essayé de voir sa mère du côté de Gien (Loiret), le quadragénaire s’était en effet réfugié en Espagne où il a semble-t-il vécu dans sa voiture.

Voiture qui a été flashée par un lecteur automatique de plaques d’immatriculation dans la matinée de mardi alors qu’il venait de rentrer en France au niveau du Perthus. Il était déjà revenu en France une première fois quelques jours plus tôt. Il avait été repéré et filmé par une caméra de surveillance alors qu’il retirait de l’argent avec sa carte bancaire du côté de Perpignan.

Jean-Luc Moindrot a été ramené jeudi, sous escorte, en Lorraine. Il est arrivé en fin de journée à la cité judiciaire de Nancy. Il s’est retrouvé devant un juge d’application des peines. Celui-ci a fait sauter 36 des 45 mois de réduction de peine dont il avait bénéficié au cours de son précédent passage derrière les barreaux.

Le délinquant sexuel repart donc pour trois ans en prison. Sans aménagement, ni remise de peine possible.

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