Elle se rendait à la maison d'arrêt, rue de la Mainguais, à l'est de Nantes, samedi en fin d'après-midi. Une jeune femme de 20 ans, qui allait rendre visite à son compagnon en détention, a été stoppée avant d'accéder au parloir.
Le personnel pénitentiaire avait repéré un paquet suspect dans les toilettes publiques, accessibles aux familles, mais pas aux détenus. La jeune femme est soupçonnée d'y avoir déposé 35 grammes de cannabis. La police a été appelée sur les lieux. La jeune femme s'est rebellée contre les autorités, proférant des insultes. Elle a été conduite en garde à vue à l'hôtel de police pour outrage et détention de stupéfiants. Elle a été libérée avec une convocation pour tentative de remise illicite d'objets à un détenu. Elle n'a pas reconnu avoir voulu faire entrer des stupéfiants dans la prison. Elle était aussi en possession de draps qui n'avaient pas été supervisés, comme le veut le règlement, par les surveillants.
En mai dernier, les policiers avaient mené une opération sur ordre du procureur : cinq des dix personnes inspectées ce jour-là au parloir détenaient des stupéfiants. Trois d'entre elles avaient été condamnées à deux mois de prison. La drogue au parloir, un phénonème grandissant, notamment depuis la fin des fouilles à corps avant les parloirs.
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