Le gendarme qui a tué un détenu lors d'un transfert pénitentiaire, mardi après-midi sur l'autouroute A35 à Colmar, n'a finalement pas été mis en examen à l'issue de sa présentation, ce jeudi soir, devant un juge d'instruction.
Le procureur de la République de Colmar Bernard Lebeau avait requis la mise en examen du gendarme et son placement sous contrôle judiciaire. A l’issue de l’audience de première comparution, le juge d’instruction en a décidé autrement : il a placé le gendarme sous le statut de témoin assisté.
M. Lebeau avait ouvert une information judiciaire pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, avec la circonstance aggravante qu'il s'agit d'un dépositaire de l'autorité publique", a-t-il annoncé plus tôt lors d'une conférence de presse. C'est une qualification criminelle qui fait encourir au gendarme une peine maximale de 30 ans de réclusion, a-t-il précisé.
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