Un homme de 24 ans, sous le coup d’une condamnation, a dû être maîtrisé lundi par les gendarmes et acheminé à Gradignan.
Le peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie de Libourne ne s'était pas déplacé pour ça. Une dispute entre deux riverains, lundi 18 août à 19 heures rue Clément-Thomas à Libourne, avait attiré leur attention. Un jeune homme de 24 ans criait que l'on avait tenté d'écraser son « toutou ». À la vue des forces de l'ordre, il a adopté un comportement très violent. « L'intervention était nécessaire, considère la gendarmerie de Libourne. L'homme était alcoolisé, surexcité, et insultait tout le monde.
L'opération est compliquée. Le garçon ne coopère pas. Il injurie et menace les gendarmes, refuse de se mettre au sol puis de libérer ses bras pour les menottes. « Il fallait prendre des mesures de sécurité pour le transporter ». Un agent aura deux jours d'intervention temporaire de travail pour une entorse. Les autres reçoivent des coups. Le jeune homme, lui, souffre de douleur aux côtes et à un genou. Il a porté plainte contre les militaires, affirmant n'avoir pas porté le premier coup. « Un scénario classique », tempère la gendarmerie.
C'est au moment d'arriver à la brigade que l'identité du garçon interpelle un gendarme. « On lui avait envoyé une notification de fin de sursis quelques jours auparavant, car il n'avait pas suivi les recommandations de la mise à l'épreuve. Il devait se rendre à la gendarmerie le mardi 19 août au matin ! » Originaire de Paris, le prévenu était sous le coup d'une condamnation de trois ans et demi de prison, dont deux ans ferme, pour des violences aggravées. Il a été acheminé à la maison d'arrêt de Gradignan, pour purger sa peine de 18 mois.
Les faits de violences aggravées sur les personnes dépositaires de l'autorité publique, intervenues lundi 18 août, seront jugés ultérieurement.
Sud Ouest
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