Depuis janvier, les alarmes intempestives se multiplient, de jour comme de nuit, dans les centres de contrôle. La Chancellerie ne conteste pas ces difficultés, mais elles ont été ponctuelles, dit-elle, et ont cessé à la mi-mai.
Il y a aujourd'hui dix pôles de surveillance sur le territoire : de grandes salles remplies d'écrans d'ordinateur qui affichent le nombre de personnes sous surveillance électronique. Et quand il y a un problème, l'alerte est donnée, on peut vérifier tout de suite à qui correspond le bracelet. Un coup de fil est donné et –généralement- un agent de l'administration pénitentiaire se déplace.
Mais avec l'arrivée depuis janvier dernier, du nouveau prestataire Thalès, les couacs se sont multipliés. Dans les Bouches du Rhône où 170 bracelets sont gérés, il y a eu 115 pannes, par exemple.
La faute à un moins bon matériel, explique Stéphane Sangaria, secrétaire local CFDT :
Les bracelets sont de moins bonne qualité comparés aux fournisseurs précédents et on beaucoup plus d’incidents avec des bracelets qui s’arrêtent parce que les piles se déchargent tout de suite ou les bracelets qui se cassent facilement.
Des bugs qui obligent les surveillantsà réintervenir et qui obligent le les personnes surveillées à se justifier, parfois en pleine nuit, alors qu'elles sont dans leur lit. Sans compter les tentations liées à ces dysfonctionnements.
Pour l'heure aucun délit dû à ces couacs n'a été cenregistré. A la chancellerie on reconnait qu'il y a eu des problèmes mais qu'aujourd'hui ça va beaucoup mieux. Il n'y a plus selon la place Vendome qu’un taux de panne de 0,05%.
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