«Faut-il qu'il y ait un assassinat pour que l'administration pénitentiaire réagisse à la maison d'arrêt de Seysses ?» s'insurge Jean Christophe Sanchez au nom du syndicat UFAP-UNSA, majoritaire au ministère de la justice.
Une seconde arme blanche, un couteau manufacturé doté d'une lame de 12 centimètres a été découvert dans une cellule (La Dépêche d'hier).
Pour le syndicat, «une fouille complète de l'établissement s'impose si l'on veut garantir la sécurité des personnels et des détenus».
Lundi, en début d'après midi, les surveillants ont été une nouvelle fois les témoins impuissants d'une nouvelle intrusion dans la zone neutre de la prison avec un largage de neuf colis dont sept sont retombés dans la cour de promenade.
L'UFAP-UNSA exige la pose de filets anti-projections en attendant la mise en place d'un glacis au centre pénitentiaire de Perpignan de tels moyens ont été mis en œuvre pour un coût de 200 000 euros. Le centre pénitentiaire de Seysses dispose déjà des pylônes des filins anti-hélicoptères. Le coût devrait donc être inférieur à 50 000 euros.
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