Le transfèrement des 200 derniers détenus de la prison d’Orléans au centre pénitentiaire de Saran s’est fait sans heurts, hier. Récit d’une journée placée sous haute surveillance.
8h45, commissariat d’Orléans, hier. Une vingtaine de policiers locaux et 42 CRS venus de l’Essonne prennent la direction de la maison d’arrêt d’Orléans. La vieille prison, ouverte en 1896, voit partir aujourd’hui ses 200 derniers détenus.
Sur place, boulevard Riobé, les agents des équipes régionales de sécurité et d’intervention (Eris), sont prêts. Les « forces spéciales » de l’administration pénitentiaire, cagoulés et armés jusqu’aux dents, attendent le feu vert pour le premier convoi. Il y en aura quinze ce dimanche.
« Avancez un peu, vous nous freinez! »
À côté de sa voiture, le capitaine Duval, responsable du dispositif côté police d’Orléans, sourit.
9h31. « Top départ pour le premier convoi ! Itinéraire numéro 1 ! », crie-t-il en direction des deux motards chargés d’ouvrir la route. Puis il s’engouffre dans sa voiture, où l’attend un autre policier, au volant. À l’arrière, la vice-procureur Ferréole Delons boucle sa ceinture. Les sirènes hurlent sur le boulevard de Québec, près de la place Coligny puis sur l’avenue de la Libération. Un fourgon de police est parti en éclaireur, et quatre berlines noires des Eris encadrent le bus.
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