Sandra P. a comparu, hier après-midi, selon la procédure de comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Montauban pour avoir agressé physiquement, samedi, une surveillante de la prison de Montauban, à l'issue d'un parloir.
Cette jeune femme a son mari, mais aussi son frère incarcéré. Elle trouva inadmissible que sa mère ne puisse pas avoir accès au parloir pour aller voir son frère, cela n'étant pas prévu pour ce jour.
Un sentiment de colère qui allait déclencher un déchainement de violence, hors du commun. «Je regrette, cela est dû à une accumulation de choses» dira-t-elle simplement pour expliquer ses gestes. Elle allait proférer des menaces de mort «je vais te crever» et porter des coups en divers endroit du corps de la surveillante, lui provoquant une entorse cervicale qui l'oblige à porter une minerve.
En partie-civile Charlotte Levi insista sur «l'extrême violence visible sur les images vidéo. Si l'on rajoute les menaces de mort…». Alors que les parloirs se passent toujours bien à Montauban.
Au nom du ministère public Pierre Vignole pointait une violence gratuite «quasiment préméditée. Il est intolérable de porter atteinte au personnel de cet établissement. Dans ce genre de cas, il faut faire des exemples» avant de requérir 6 mois de prison, sans mandat de dépôt à l'audience parce que l'accusée a un jeune enfant.
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