Au dernier moment, ces passeurs de la maison d’arrêt ont fait marche arrière, mais ils se sont fait prendre.
Les deux prévenus voulaient faire passer des téléphones à un prisonnier du centre de détention de Neuvic-sur-l'Isle.
Leurs casiers plaident en leur défaveur. Ils étaient jugés hier devant le tribunal de Périgueux. La tête pensante de l'expédition, la trentaine, porte une petite dizaine de mentions sur son CV : violences, stupéfiants, outrages, port d'armes, menaces, dégradations… De cinq ans plus jeune, son compère compte logiquement quelques condamnations en moins, mais les faits sont les mêmes.
En août dernier, par besoin d'argent « pour rentrer au pays » (NDLR : en Guadeloupe), ils décident d'aider une connaissance qui vit à l'ombre dans la maison d'arrêt de Neuvic. Ils partent donc de Limoges où ils habitent avec leur Volkswagen Passat. Sur un siège, ils ont déposé un petit paquet : cinq téléphones et huit cartes SIM emballés dans du linge, lui-même solidifié par du scotch.
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