Intimidations, racket, caïd... les trois accusés, qui comparaissent depuis mercredi devant les assises des Bouches-du-Rhône pour le meurtre d'un codétenu à la prison de Tarascon ont levé le voile sur la violence de l'univers cacéral. Verdict vendredi après-midi.
Récit de violences derrière les murs
"J'ai connu des guet-apens, dans les douches, à la promenade, j'ai vu des gars se faire découper, du sang...", a rapporté El Kaled Ibad Ally, 23 ans, qui a reconnu avoir porté le coup de couteau mortel à Mehdi Ziani en octobre 2012.
Le jeune homme s'agite, vitupère et tente maladroitement de rendre compte de son expérience. "C'est le conditionnement de la prison... je ressentais de la haine, j'étais énervé", lance-t-il, au deuxième jour de son procès devant les assises des Bouches-du-Rhône à Aix-en-Provence. Il affirme qu'il souhaite "assumer" son geste mais martèle également qu'il ne voulait pas tuer Mehdi, un jeune boxeur de 21 ans, dont il ne supportait plus les brimades.
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