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vendredi 17 octobre 2014

Villenauxe - Lorsque les détenus du centre de détention deviennent apiculteurs

Villenauxe-la-Grande - C’est un projet des plus atypiques qui a vu le jour au sein de l’établissement pénitentiaire : une dizaine de détenus exploitent des ruches et font du miel.

Depuis la première récolte fin août, les détenus continuent de s’investir, en préparant notamment l’arrivée de l’hiver.
Depuis la première récolte fin août, les détenus continuent de s’investir, en préparant notamment l’arrivée de l’hiver.
 
L’expérience a déjà été tentée dans certains centres de détention de France, mais jamais à si grande ampleur. Avec ses dix ruches, Villenauxe-la-Grande possède, en effet, le plus grand rucher en centre de détention. Une fierté pour les détenus qui, depuis presque un an, travaillent à la réalisation du projet.
Au départ de celui-ci, une idée lancée par l’un des détenus suivant un cours de développement durable. Dominique Gauthier, responsable local de l’enseignement, fait donc remonter le souhait à la direction qui, bien que surprise, donne son aval pour l’installation et l’exploitation de ruches.

« Ce projet est très innovant et tout était très surprenant dans cette démarche mais tout le monde s’est impliqué et on ne peut que s’en féliciter », confirmait Jacques Mege, directeur de l’établissement pénitentiaire, lors de l’inauguration du rucher, mardi dernier.

Grâce à l’investissement de nombreux partenaires, notamment l’Éducation nationale, la Sodexo et l’association sportive et culturelle des détenus qui a financé l’achat du matériel, le projet de rucher a pu être mené à bien – et avec entrain – par une dizaine de détenus, qui se veulent force de propositions pour améliorer l’espace aménagé autour des ruches.

Des volontaires motivés

Après deux sessions théoriques dispensées en mars et au printemps par M. Duvivier, professeur d’anglais au centre de détention et apiculteur amateur, les volontaires ont pu installer les ruches et introduire les essaims en avril, avant de poursuivre l’entretien du terrain, jusque-là laissé à l’abandon. Une première récolte d’une vingtaine de kilos de miel toutes fleurs, fin août, est venue récompenser plusieurs mois d’efforts.
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