Le médecin allemand, 80 ans, condamné pour le meurtre de Kalinka Bamberski demandait la levée de sa période de sureté. Il devra donc attendre encore 2 ans et demi avant de demander sa libération conditionnelle. Soulagement pour le Toulousain André Bamberski, le père de Kalinka.
Le tribunal d'application des peines de Melun (Seine-et-Marne) a douché mercredi les espoirs de libération conditionnelle du médecin allemand Dieter Krombach, condamné en France pour la mort de Kalinka Bamberski, mais qui continue de clamer son innocence.
Dieter Krombach, 80 ans, au centre d'une saga judiciaire depuis plusieurs décennies, avait saisi le tribunal d'application des peines pour qu'il le dispense des deux ans et demi de période de sûreté qu'il lui reste à accomplir, condition sine qua non en vue d'une demande de libération conditionnelle.
Mais le tribunal s'est rangé à l'avis du parquet, qui avait plaidé mi-octobre pour un maintien de la période de sûreté. Le ministère public avait souligné que Dieter Krombach n'apportait pas de gages sérieux de réinsertion car il continuait de "contester la décision de justice", de "critiquer le système judiciaire" et de ne pas "indemniser les victimes".
Le fait de refuser de se reconnaître coupable réduisait considérablement les chances de Dieter Krombach d'obtenir gain de cause, mais son avocat Maître Philippe Ohayon en avait fait une "question de principe".
La justice et la famille de Kalinka Bamberski, la belle fille de M. Krombach, exigent "l'aveu comme un scalp, un trophée", mais Dieter Krombach a préfèré "rester en prison innocent, que de se retrouver coupable dehors", avait-il déclaré.
L'affaire Dieter Krombach a débuté en 1982 lorsque sa belle-fille Kalinka, alors âgée de 14 ans, avait été retrouvée morte chez lui, au bord du lac de Constance. La justice allemande a abandonné toute poursuite à son encontre.
Dieter Krombach, 80 ans, au centre d'une saga judiciaire depuis plusieurs décennies, avait saisi le tribunal d'application des peines pour qu'il le dispense des deux ans et demi de période de sûreté qu'il lui reste à accomplir, condition sine qua non en vue d'une demande de libération conditionnelle.
Mais le tribunal s'est rangé à l'avis du parquet, qui avait plaidé mi-octobre pour un maintien de la période de sûreté. Le ministère public avait souligné que Dieter Krombach n'apportait pas de gages sérieux de réinsertion car il continuait de "contester la décision de justice", de "critiquer le système judiciaire" et de ne pas "indemniser les victimes".
Le fait de refuser de se reconnaître coupable réduisait considérablement les chances de Dieter Krombach d'obtenir gain de cause, mais son avocat Maître Philippe Ohayon en avait fait une "question de principe".
La justice et la famille de Kalinka Bamberski, la belle fille de M. Krombach, exigent "l'aveu comme un scalp, un trophée", mais Dieter Krombach a préfèré "rester en prison innocent, que de se retrouver coupable dehors", avait-il déclaré.
L'affaire Dieter Krombach a débuté en 1982 lorsque sa belle-fille Kalinka, alors âgée de 14 ans, avait été retrouvée morte chez lui, au bord du lac de Constance. La justice allemande a abandonné toute poursuite à son encontre.
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