Le 13 septembre 2013, Grégory Ducastel était retrouvé mort, pendu, dans sa cellule de la prison de Saint-Quentin-Fallavier.
Aujourd'hui, ses proches se battent pour que l'enquête avance. Ils sont persuadés que le détenu ne souhaitait pas mettre fin à ses jours mais qu'on l'a poussé à bout.
"Il n'était pas suicidaire, il avait des projets et surtout une famille à laquelle il tenait", ainsi parle Evelyne Boudin, la mère de Grégory Ducastel. Plongée dans un grand désarroi depuis le décès de son fils, elle veut qu'une enquête "sérieuse" soit menée "à l'intérieur du centre", "afin de punir", insiste-elle, "les responsables direct, -les détenus-, et indirect, -l'administration pénitentiaire-".
"Dans ce centre, les détenus sont privés de liberté mais également de sécurité!", ajoute Yamina Messafah, la veuve de Grégory Ducastel.
Une prison qui fait en effet souvent parler d'elle. En ce mois de novembre, un syndicat de détenus a encore tiré la sonnette d'alarme, dénonçant des agressions à répétition.
Mais dans l'affaire de Grégory, tous les composants de la prison y passent.
Jugé à 38 mois de prison ferme pour quatre délits routiers, ce père de deux enfants a été incarcéré est arrivée en mars 2012 à Saint-Quentin-Fallavier. Selon sa famille, son cauchemar a commencé avec son emploi de cantinier lorsqu'il est monté à l'étage des "travailleurs" avec cellule ouverte. Il aurait alors subi des vols, des pressions et des menaces de la part d'autres détenus, ainsi que du racket.
"Dans ce centre, les détenus sont privés de liberté mais également de sécurité!", ajoute Yamina Messafah, la veuve de Grégory Ducastel.
Une prison qui fait en effet souvent parler d'elle. En ce mois de novembre, un syndicat de détenus a encore tiré la sonnette d'alarme, dénonçant des agressions à répétition.
Mais dans l'affaire de Grégory, tous les composants de la prison y passent.
Jugé à 38 mois de prison ferme pour quatre délits routiers, ce père de deux enfants a été incarcéré est arrivée en mars 2012 à Saint-Quentin-Fallavier. Selon sa famille, son cauchemar a commencé avec son emploi de cantinier lorsqu'il est monté à l'étage des "travailleurs" avec cellule ouverte. Il aurait alors subi des vols, des pressions et des menaces de la part d'autres détenus, ainsi que du racket.
Il n'y a aucune raison de vous inquiéter"
"Sans doute dans un souci de protection, il ne nous a jamais parlé du racket. Mais nos soupçons sont venus après des demandes de grosses sommes d'argent lors des parloirs, entre 100 à 150 euros", explique sa mère. "Le 11 septembre, j'ai appelé le service pénitentiaire d'insertion et de probation pour lui faire part de notre inquiétude à ce propos", ajoute-t-elle, "le 12, on me laissait un message sur le répondeur pour me dire que mon fils allait très bien qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter, qu'il était quand même dans un centre pénitentiaire et non au Club Med, d'où le mal-être qu'il pouvait ressentir."
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