Pages

samedi 29 novembre 2014

Quand J.J. Urvoas (PS) permet à D. Raimbourg (PS) de proposer de les vider

Jean-Jacques Urvoas, qui rêve d’être garde des Sceaux à la place de Christiane Taubira, a retoqué le 13 novembre dernier en commission des lois l’amendement permettant de prolonger le moratoire sur l’obligation de l’encellulement individuel – le fait de disposer d’une cellule par personne incarcérée – prévu par la loi depuis 1875.
Prisons. Quand J.J. Urvoas (PS) permet à D. Raimbourg (PS) de proposer de les vider
 
D’où une situation ubuesque qui permet à Dominique Raimbourg (PS) de rebondir en proposant de se conformer à la loi…en vidant les prisons.
« Je ne peux concéder à Christiane Taubira en 2014 ce que j’ai refusé à Michèle Alliot-Marie, au prétexte qu’elle est un ministre de gauche. J’étais contre le moratoire en 2009, je le suis toujours en 2014.» affirme innocemment le député breton qui préside la commission des lois. Un tacle redoutable à l’adresse de la locataire de la place Vendôme.
 
Avec 66 530 détenus pour seulement 54 300 places, les établissements pénitentiaires – en particulier les maisons d’arrêt – sont surpeuplés. La cause est bien connue. Face à une délinquance qui a explosé – délinquance fortement liée à l’immigration –  l’Etat n’a jamais pris les mesures nécessaires pour que les condamnations à des peines d’emprisonnement soient appliquées. A titre d’exemple, pour une population similaire, la Grande Bretagne compte près de 100 000  places.
 
Contrairement à la ministre de la Justice qui a stoppé le programme de  construction de 24 000 places de prison voté sous Sarkozy, J.J. Urvoas affirme d’ailleurs qu’il faut en construire davantage.
 
Dans l’impasse, Manuel Valls a donc missionné Dominique Raimbourg, député (PS) de Loire-Atlantique pour tenter de résoudre, dans l’urgence cette quadrature du cercle. Cet avocat nantais, à l’état-civil fils du comédien Bourvil, ne manque pas d’idées pour régler la question.
 
Parmi celles-ci, selon Le Figaro, l’élu socialiste propose de réduire les peines en accordant un jour de réduction de peine pour dix jours d’emprisonnement dans les établissements les plus surpeuplés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire