Vous le saurez en réalisant le test de Maslach, établi par une psychologique américaine et évaluant les conséquences du stress chronique.
RECONNAISSANCE. Une trentaine de députés de la majorité demandent la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, ce qui permettra ainsi d'en imputer la prise en charge aux "responsables", les employeurs, dans une tribune publiée dimanche 7 décembre par le "Journal du dimanche".Comment savoir si l'on souffre de burn-out, cet épuisement professionnel à la fois physique et mental ?
Trois dimensions analysées
Le test de Maslach (établi par la psychologue américaine Christina Maslach) est l'un des modèles descriptifs du burn-out, qui évalue l’atteinte psychologique au travail. Il comporte 22 items (idées, impressions) que l'on peut éprouver au travail et qui permettent d’explorer 3 dimensions :- le sentiment d’épuisement émotionnel (SEP - 9 items) : l'épuisement professionnel est typiquement lié au rapport avec un travail vécu comme difficile, fatiguant, stressant.
- le sentiment de dépersonnalisation ou de perte d’empathie (SD - 5 items), qui se caractérise par une baisse de considération positive à l’égard des autres (les clients, les patients, les collègues, etc).
- le sentiment d'accomplissement personnel au travail (SAP - 8 items) : il s'agit d'un sentiment "soupape de sécurité" qui assurerait un équilibre en cas d'épuisement professionnel et de dépersonnalisation. Il assure un épanouissement au travail et un regard positif sur les réalisations professionnelles.
Il faut prendre en compte les trois premiers résultats obtenus pour les 3 dimensions décrites au-dessus (le SEP, le SD et le SAP). On parle de burn-outlorsque les scores d’épuisement professionnel (SEP) et de dépersonnalisation (SD) sont élevés et lorsque le score d’accomplissement personnel (SAP) est faible.
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