La terrible agonie d'un condamné à mort dans l'Etat, en juillet, est à l'origine de cette décision des autorités locales.
Le 23 juillet, durant deux heures, Joseph Wood a agonisé. L'homme, condamné à mort dans l'Arizona pour deux meurtres commis en 1989, aurait dû mourir en une dizaine de minutes. Son calvaire a relancé le débat sur les procédures par injection de produits létaux aux Etats-Unis.
Lundi 22 décembre, les autorités de l'Arizona ont annoncé qu'elles allaient changer la drogue utilisée lors des exécutions. Plusieurs compagnies européennes ont depuis 2011 restreint la distribution de ce type de produit aux Etats-Unis, notamment du thiopental de sodium, élément clé du « coktail de la mort ». L'Etat envisage donc de se tourner vers une combinaison de trois molécules dont le midazolam et le chlorure de potassium.
Depuis le début de l'année, plusieurs exécutions se sont tranformées en calvaires pour les condamnés. Au moins trois exécutions ont conduit à des agonies interminables. Dans l'Ohio, la mort d'un condamné est survenue 30 minutes après l'injection.
Un détenu de l'Oklahoma, Clayton Lockett, a succombé en avril à une crise cardiaque quelques minutes après que le personnel pénitentiaire eut interrompu son exécution, constatant que les produits létaux n'avaient pas été administrés correctement
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