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samedi 27 décembre 2014

Meaux : le surveillant pénitentiaire s’est suicidé après un chagrin d’amour

Le suicide du surveillant pénitentiaire à Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne), le soir du réveillon de Noël, serait dû à une peine de coeur plus qu’à des difficultés professionnelles.
Le surveillant pénitentiaire s'est suicidé dans un mirador
 
Le surveillant qui s’est donné la mort, le soir du réveillon de Noël, dans un mirador de la prison de Meaux-Chauconin, avait une peine de coeur. D’après plusieurs sources concordantes, l’homme âgé de 39 ans, n'aurait pas supporté qu'une de ses collègues, dont il était amoureux, sorte avec un autre collègue ce qui l'aurait poussé à retourner son arme de service contre lui.

EN SAVOIR + >> Meaux : un surveillant pénitentiaire se suicide le soir du réveillon de Noël

Le corps du surveillant avait été découvert le 25 décembre, tôt le matin, par l’équipe du Raid, appelée en renfort ; le surveillant s’était en effet barricadé dans un mirador de la prison, où il s'est suicidé avec un pistolet-mitrailleur.

Ce vendredi, le parquet de Meaux devrait ouvrir une information en "recherche des causes de la mort" ; le corps de la victime devrait être autopsié prochainement. Pour le parquet, l'hypothèse d'un suicide ne fait pas de doute et la cause semble "davantage personnelle que professionnelle".
Célibataire et sans enfant, l’homme est décrit comme un "mordu de foot, aimant la vie, bout-en-train" par ses collègues et ne s'était jamais plaint de son travail. Auprès de l’AFP, Régis Grava, le secrétaire régional du syndicat Ufap-Unsa, a souligné combien le métier de surveillant "désocialise énormément : on travaille les week-ends, les jours fériés", sans parler de "l'éloignement géographique" souvent pénible.

www.metronews.fr

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