Le suicide du surveillant pénitentiaire à Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne), le soir du réveillon de Noël, serait dû à une peine de coeur plus qu’à des difficultés professionnelles.
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Le corps du surveillant avait été découvert le 25 décembre, tôt le matin, par l’équipe du Raid, appelée en renfort ; le surveillant s’était en effet barricadé dans un mirador de la prison, où il s'est suicidé avec un pistolet-mitrailleur.
Ce vendredi, le parquet de Meaux devrait ouvrir une information en "recherche des causes de la mort" ; le corps de la victime devrait être autopsié prochainement. Pour le parquet, l'hypothèse d'un suicide ne fait pas de doute et la cause semble "davantage personnelle que professionnelle".
Célibataire et sans enfant, l’homme est décrit comme un "mordu de foot, aimant la vie, bout-en-train" par ses collègues et ne s'était jamais plaint de son travail. Auprès de l’AFP, Régis Grava, le secrétaire régional du syndicat Ufap-Unsa, a souligné combien le métier de surveillant "désocialise énormément : on travaille les week-ends, les jours fériés", sans parler de "l'éloignement géographique" souvent pénible.
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