Au centre de formation professionnelle de Bobigny (Seine-Saint-Denis), lundi, au cours d'un débat avec les seize élèves de sa classe de bac pro commerce dont l'une a enregistré la discussion, une enseignante évoque notamment le « soi-disant flic qui a été tué ».
Elle s'étonne également que les djihadistes aient laissé « quand même des empreintes », alors qu'ils ont « mis des gants et une cagoule ». L'enseignante a été mise à pied en attendant un conseil de discipline. Une enquête judiciaire a été ouverte, confiée à la Sûreté territoriale de la Seine-Saint-Denis.
L'Association française des victimes du terrorisme (AFVT) a été mandatée vendredi par l'administration pénitentiaire pour mettre en place un programme expérimental de détection et de prise en charge de la radicalisation religieuse des détenus. Ce programme sera testé dans deux établissements d'Ile-de-France et a été élaboré avec le concours de chercheurs spécialistes de la radicalisation en détention.
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