Les cellules de 80 détenus identifiés comme islamistes radicaux viennent d'être passées au peigne fin par l'administration pénitentiaire, a dévoilé ce lundi matin RTL.
Téléphones portables, clés USB… les gardiens ont effectué de nombreuses saisies inquiétantes.
Ils sont censés être isolés du monde extérieur, il semble pourtant qu'il n'en est rien. Après la vague d'attentats des 7, 8 et 9 janvier, l'administration pénitentiaire a lancé une vague de fouilles des cellules des détenus identifiés comme islamistes radicaux, a dévoilé ce lundi matin RTL. Les découvertes des gardiens sont inquiétantes: des téléphones portables et du matériel informatique a été saisi dans de nombreux cas, y compris des prisonniers déjà condamnés pour des affaires en lien avec le terrorisme.
Selon RTL, 80 cellules ont été passées au peigne fin, pour un résultat édifiant. Ainsi, dans la pièce ou est détenu Djamel Beghal, le mentor présumé de l'un des frères Kouachi et d'Amedy Coulibaly, qui plus est déjà condamné deux fois pour terrorisme, les surveillants ont découvert un téléphone portable. Celui qui est considéré comme une figure du djihadisme international aurait-il ainsi pu communiquer avec ses deux disciples avant qu'ils ne passent à l'action début janvier? Pire, coordonnait-il d'éventuelles actions djihadistes depuis la prison où il est enfermé, un peu comme ces parrains de la mafia qui dirigent leur "famille" de derrière les barreaux?
Des saisies similaires ont eu lieu dans les cellules de Rachid Ramda (une clé USB et une carte SIM, la "puce" des téléphones portables), de Mohamed Achamlane (téléphone portable) et de bien d'autres.
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Selon RTL, 80 cellules ont été passées au peigne fin, pour un résultat édifiant. Ainsi, dans la pièce ou est détenu Djamel Beghal, le mentor présumé de l'un des frères Kouachi et d'Amedy Coulibaly, qui plus est déjà condamné deux fois pour terrorisme, les surveillants ont découvert un téléphone portable. Celui qui est considéré comme une figure du djihadisme international aurait-il ainsi pu communiquer avec ses deux disciples avant qu'ils ne passent à l'action début janvier? Pire, coordonnait-il d'éventuelles actions djihadistes depuis la prison où il est enfermé, un peu comme ces parrains de la mafia qui dirigent leur "famille" de derrière les barreaux?
Des saisies similaires ont eu lieu dans les cellules de Rachid Ramda (une clé USB et une carte SIM, la "puce" des téléphones portables), de Mohamed Achamlane (téléphone portable) et de bien d'autres.
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