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vendredi 2 janvier 2015

Vendin-le-Vieil - le chantier de la prison a mis au jour de nombreux vestiges de la Grande Guerre

La prison n’a pas encore accueilli ses premiers détenus mais déjà, elle a sa propre histoire. Celle de découvertes d’obus, de baïonnettes, d’ossements même, datant de la Première guerre mondiale, faites tout au long du chantier. Une sape, dans le bois voisin, vient encore d’être mise au jour.

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Vue du ciel, la nouvelle prison de Vendin-le-Vieil a la forme d’une croix de fer allemande. Sous ses profondes fondations, des morceaux d’histoire ensevelis par le temps sont peu à peu remontés à la surface. Pendant le chantier, pas moins de 800 baïonnettes et plusieurs milliers d’obus non éclatés auraient été déterrés. Des trouvailles qui ont retardé la livraison de l’établissement pénitentiaire, dont les travaux auront duré 22 mois au total. En 2011, trente-quatre corps de combattants de la première guerre mondiale (vingt britanniques, quatorze allemands) auraient également été mis au jour.

Des corps... et une sape

Une kyrielle de découvertes qui n’étonne pas Philippe Duriez, historien local et président de l’association vendinoise Carnet vert. «  Cette parcelle était sur le front entre les lignes alliées et les lignes allemandes. Sur les plans d’époque, on voit clairement un maillage de tranchées qui souvent, se tenaient à quelques mètres les unes des autres. »
Dans le petit bois attenant à la prison, une nouvelle découverte a attisé la curiosité du passionné d’Histoire. Un éboulement a révélé une ancienne sape, petit tunnel de 80 centimètres de large sur un mètre de hauteur, creusé pour permettre aux soldats de se déplacer d’une tranchée à l’autre.

Béton armé

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