Un concours de circonstances, la peur panique de la prison… autant de paramètres qui allaient permettre une évasion rocambolesque. C'était il y a près de 5 ans, le 18 mai 2010. Une escapade de courte durée qui devait coûter très cher à ses protagonistes. Ce jour-là, un détenu mis en cause pour vol en réunion et recel est présenté au juge des libertés et de la détention. Il est décidé qu'il restera embastillé jusqu'à la date de son procès. Il est donc conduit à la maison d'arrêt.
Durant le trajet, les membres de l'escorte remarquent qu'ils sont suivis par une voiture sombre. Mais le fait n'est pas particulièrement inquiétant. Très souvent, des familles suivent le détenu pour lui faire un signe avant qu'il ne passe la fatidique porte rouge de Mailloles. Arrivés sur place, les policiers constatent que le sas d'entrée est hors service, l'un des fonctionnaires sort donc du véhicule pour signaler sa présence. Le prisonnier remarque que la portière est mal refermée. Il n'hésite pas : il sort en courant. Son frère, qui conduit la fameuse voiture sombre, le rattrape. Le fuyard refuse l'aide de son cadet une première fois et reprend sa course. Mais, la deuxième tentative d'aide est la bonne. Il saute dans la Ford Fiesta qui disparaît dans la nature.
Quelques heures plus tard, le jeune frère se livre à la justice. Quant à l'évadé, déposé devant la clinique Saint-Pierre, il rejoint Narbonne par ses propres moyens, puis Montpellier. Sur conseil de son avocat, il répondra finalement le 28 octobre 2010 à une convocation du juge d'application des peines et sera immédiatement incarcéré.
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