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vendredi 27 février 2015

L’administration pénitentiaire a présenté ce jeudi après-midi ses tout nouveaux "modules de respect". Une forme de détention inspirée du modèle espagnol et jusque-là inédite en France, du moins à cette échelle.


L'expérimentation menée depuis le 26 janvier au centre pénitentiaire Pemégnan de Mont-de-Marsan, et présentée officiellement ce jeudi par l'administration pénitentiaire, s'inscrit dans une démarche de lutte et de prévention contre les violences en milieu carcéral initiée par la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Inspiré d'un modèle testé en Espagne dès 2001, dans une prison de Leon, et désormais étendu à l'intégralité des centres de détention espagnols, ce dispositif basé sur la notion de "respect" s'applique depuis fin janvier à près de 200 détenus, tous volontaires.


Autre donne originale de cette sorte de "contrat de confiance" calqué sur ce qui a été observé en 2013 à Madrid : ces modules de respect sont ouverts aussi bien aux personnes prévenues que condamnées. Et ils mêlent donc des populations autrefois séparées entre deux modèles d'incarcération, celui des centres de détention et celui des maisons d'arrêt.


Concrètement, les détenus admis à intégrer cette forme de privation de liberté s'engagent à respecter un cahier des charges extrêmement précis, au premier rang duquel aucune insulte ni violence n'est tolérée sous peine d'exclusion immédiate. Certaines règles d'hygiène et de vie en collectivité sont également fondamentales (réveil, entretien des locaux, etc.)...


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