«Je viens d’arracher mon bracelet. Venez me chercher.» C’est en ces termes que ce jeune homme résidant à Vaulx-en-Velin, s’est adressé aux policiers du 17, comme le rapporte Le Parisien ce mardi.
Jugé lundi en comparution immédiate après son forfait, l’homme de 23 ans qui vit chez ses parents a expliqué son geste en évoquant le climat familial lourd. «Mes nerfs ont lâché. Tellement je me prends la tête avec mon grand frère que je préfère encore être dans ma cellule en prison. Je peux plus vivre avec lui chez mes parents», détaille-t-il, selon le quotidien.
Un compromis pour sauver son emploi
Condamné en septembre à quatorze mois de prison pour des faits de délinquance, le jeune homme avait bénéficié du bracelet électronique comme alternative aux barreaux. Il a tenu quatre mois avant de préférer la compagnie des codétenus à celle du frangin.
Au final, Hicham ne s’en sort pas si mal. Sur proposition de son avocate, le tribunal correctionnel de Lyon a décidé de couper la poire en deux en le faisant bénéficier d’un régime de semi-liberté: le jeune homme restera en liberté pendant ses heures de travail –il dispose d’un CDD- et retournera en prison le reste du temps. Un temps qu’il pourrait trouver long: l’arrachage du bracelet électronique étant considéré comme une évasion, le jeune homme a écopé de trois mois de détention supplémentaire.
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