Un détenu de Vivonne vient d’écoper d’un an de prison supplémentaire pour avoir torturé un autre prisonnier à la colle brûlante.
Une fois de plus, le fin mot de l'histoire restera mystérieux. La victime est taiseuse et l'agresseur supposé nie tout. Il est pourtant question de faits particulièrement graves, de faits de torture à la colle brûlante… perpétrés dans une cellule du centre pénitentiaire de Poitiers Vivonne.
C'était le 28 mai dernier, en début d'après-midi dans la cellule de Jean-Charles. Deux personnes se trouvent avec lui quand les faits sont perpétrés. Le surveillant décide de se rendre dans la cellule occupée par Jean-Charles quand il en voit ressortir les deux hommes sur les images du système de surveillance vidéo. Parmi eux, Guillaume a le sourire aux lèvres.
Quand il pénètre dans la cellule, le surveillant découvre un homme sérieusement blessé, il présente des traces de brûlures, au deuxième et même au troisième degré, sur le visage et sur l'avant-bras.
Sévère et exemplaire
Aussitôt, le détenu désigne Guillaume comme son tourmenteur. Des déclarations qu'il ne réitérera jamais. Surtout pas devant les gendarmes comme s'il était encore plus terrorisé par ce qu'il pourrait dire que par ce qu'il venait de subir. A la barre du tribunal, vendredi, Guillaume n'a rien lâché. Il n'a rien vu, rien entendu. Il est incapable d'expliquer les sévices constatés sur le détenu qu'il venait de visiter.
« Vous êtes violent ? », interroge le président. « Ah non », rétorque immédiatement Guillaume tandis que le magistrat égrène les condamnations du casier. Elles disent l'inverse.
La dernière concerne des stupéfiants. Le jeune homme de 25 ans gardait de la drogue pour quelqu'un d'autre. « Je ne suis pas trafiquant », clame-t-il.
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C'était le 28 mai dernier, en début d'après-midi dans la cellule de Jean-Charles. Deux personnes se trouvent avec lui quand les faits sont perpétrés. Le surveillant décide de se rendre dans la cellule occupée par Jean-Charles quand il en voit ressortir les deux hommes sur les images du système de surveillance vidéo. Parmi eux, Guillaume a le sourire aux lèvres.
Quand il pénètre dans la cellule, le surveillant découvre un homme sérieusement blessé, il présente des traces de brûlures, au deuxième et même au troisième degré, sur le visage et sur l'avant-bras.
Sévère et exemplaire
Aussitôt, le détenu désigne Guillaume comme son tourmenteur. Des déclarations qu'il ne réitérera jamais. Surtout pas devant les gendarmes comme s'il était encore plus terrorisé par ce qu'il pourrait dire que par ce qu'il venait de subir. A la barre du tribunal, vendredi, Guillaume n'a rien lâché. Il n'a rien vu, rien entendu. Il est incapable d'expliquer les sévices constatés sur le détenu qu'il venait de visiter.
« Vous êtes violent ? », interroge le président. « Ah non », rétorque immédiatement Guillaume tandis que le magistrat égrène les condamnations du casier. Elles disent l'inverse.
La dernière concerne des stupéfiants. Le jeune homme de 25 ans gardait de la drogue pour quelqu'un d'autre. « Je ne suis pas trafiquant », clame-t-il.
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