Jessica Girault se bat pour régulariser la situation de ce détenu qui s'est suicidé au mitard. L'administration respecte le texte qui lui interdit de rendre les effets sans titre.
Un parcours du combattant pour cette jeune femme frêle de 26 ans. Après le décès de son demi-frère, elle se tourne vers l'administration. « J'ai fait une demande auprès du service pénitentiaire d'insertion et de probation, retrace-t-elle. On m'a indiqué qu'il fallait un certificat d'hérédité. Quand je suis venue avec le livret de famille, on m'a dit que ça ne se passait pas comme ça. »
Passage obligé
Son déplacement depuis une commune voisine de Beaupréau ? Pour rien. « Le certificat d'hérédité est une disposition légale dont je ne peux me détourner, se désole le directeur de la maison d'arrêt, Jacques Mège, qui cite l'article 730 du nouveau code civil. Je ne peux aller contre la réglementation. » La mairie ne délivrant plus ce document, la soeur doit passer par un notaire. « Comme aucune succession n'est ouverte, les frais se chiffrent entre 150 et 200 € », souffle son avocate, Me Aline David.
Face à la rigueur administrative, Jessica Girault exprime son incompréhension...
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