Quelques jours après la publication par des individus proches de la mouvance anarchistes de coordonnées personnelles de policiers, de surveillants de la pénitentiaire et de leurs proches, des agents de la pénitentiaire concernés ont vu leur domicile tagué dans les environs de Rennes, révèle une source policière.
Les syndicats de l’administration pénitentiaire ne cachent pas leur inquiétude. Délégué interrégional, William Baudin nous confie que « plusieurs plaintes ont été déposées contre ce site » hébergé à l’étranger (en Italie) « pour divulgation de données personnelles et insultes contre les personnes concernées. Nous sommes inquiets par cette divulgation de données personnelles d’agents de la pénitentaire, qui peut ne pas être isolée.«
A Rennes, du fait du début du procès en appel lundi des policiers imliqués dans la mort de Zyed et Bouna qui a déclenché les émeutes de 2005 dans les banlieues, l’activité des organisations proches de l’anarchisme et de l’ultra-gauche a nettement augmenté. Dans la nuit du 13 au 14 mars, plusieurs panneaux publicitaires ont été détournés avec des inscriptions anarchisantes visant en des termes parfois peu amènes l’armée et l’Eglise. Etrange fixation de l’ultra-gauche qui se croit encore au temps de Bakounine et de la fusillade de Fourmies alors que l’armée est de plus en plus impuissante à cause des restrictions budgétaires incessantes et l’Eglise quasi-moribonde.
Par ailleurs selon une source policière, des provocations de nature à empêcher la tenue du procès ou pour causer de graves troubles à l’ordre public en ville pourraient avoir lieu. Ainsi les éléments les plus radicaux expulsés de Sivens (Tarn) pourraient remonter dans le chef-lieu de l’Ille-et-Vilaine où la situation devrait nettement se tendre dans les jours à venir.
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