Dans l’Utah, depuis le lundi 23 mars, tout condamné à mort recevra une injection létale ou, à défaut, quatre balles dans la peau.
Parce que gouverner c’est prévoir, et que les cocktails fatals manquent aux Etats-Unis, compte tenu notamment de la décision de l’Union européenne d’interdire l’exportation de ce type de produits, des élus de cet Etat ont décidé de rétablir ce mode opératoire pratiqué lors de 41 des 51 exécutions qui y ont été recensées depuis 1850.
Une procédure « un peu macabre », selon le gouverneur républicain Gary Herbert qui a paraphé la loi lundi, mais comparativement moins cruelle que les longues agonies infligées par des injections létales ratées en 2014, en avril puis en juillet, à deux condamnés à mort dans l’Oklahoma et en Arizona.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire