Dans le quartier disciplinaire de la maison d’arrêt, un matelas en feu a provoqué l’intoxication sérieuse d’un détenu.
« C'est un feu de cellule comme on en déplore parfois. Il a été circonscrit avant l'arrivée des sapeurs-pompiers par le personnel pénitentiaire », souligne Orlando de Oliveira, chef de l'établissement pénitentiaire qui n'a pas souhaité s'étendre plus avant sur l'incident. Il semble qu'un matelas a pris feu dans le quartier disciplinaire. Pour l'heure, l'enquête est en cours. Et que ce soit au niveau des services de police ou de la préfecture, peu d'informations ont été divulguées hier. Ce que l'on sait, c'est qu'une seule personne a été évacuée, celle incarcérée dans cette cellule. Le détenu a ensuite été conduit par le Smur, et un infirmier des sapeurs-pompiers, en milieu hospitalier. Il présentait des signes d'intoxication grave.
Accident ou acte volontaire ?
En terme d'effectifs sous le commandement du capitaine Racine, on notait la présence de vingt sapeurs-pompiers des centres de Blois nord, Blois sud, de Mer et d'Herbault avec un dispositif approprié en pareil cas : fourgon, grande échelle, véhicules de secours. Une patrouille de police, la brigade de sûreté urbaine et les services locaux de la police technique étaient également sur place.
Si cet important déploiement de pompiers et de policiers est habituel pour une intervention en milieu carcéral, il faut néanmoins rappeler les heures sombres qui ont touché la maison d'arrêt de Blois ces dernières années en dehors de la mutinerie du 19 août 2013 à la suite du malaise mortel d'un détenu de 26 ans. En février 2010, un détenu avait mis le feu à une serpillière dans sa cellule, sans conséquence grave pour lui. En novembre de cette même année, un homme de 49 ans s'est pendu dans sa cellule avec le cordon d'alimentation de son téléviseur. En 2006, un détenu de 19 ans avait tenté sans succès de se pendre avec le fil d'alimentation d'un casque audio...
Lire la suite sur www.lanouvellerepublique.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire