À partir d'octobre 2015, la maison d'arrêt de Caen (Calvados) va changer de direction. Le directeur de la prison de Nantes, Jean-Marie Landais, succédera à Évelyne Stachaczyk.
La maison d’arrêt de Caen (Calvados) change de direction à compter du 1er octobre 2015. Jean-Marie Landais succédera à Évelyne Stachaczyk. En tant que directeur adjoint, Patrick Malle prendra ses fonctions fin juin 2015.
Un déménagement à organiser
Né en 1970, il débute sa carrière dans l’administration pénitentiaire en 1996, à la direction interrégionale des services pénitentiaires de Strasbourg. Six ans plus tard, il passe par le centre de détention de Val-de-Reuil, dans l’Eure, avant de devenir adjoint au directeur du centre pénitentiaire de Lorient, en 2006. À Nantes depuis 2009, il a connu et accompagné le déménagement de l’ancienne maison d’arrêt, située rue Descartes dans le centre-ville, à la nouvelle, rue de la Mainguais, au nord-est de la ville », rapporte Ouest-France au sujet du prochain directeur de la prison de Caen.
Le nouveau directeur n’en est donc pas à son premier déménagement. La maison d’arrêt de Caen, vétuste, doit fermer à l’horizon 2017. En 2011, elle accueillait 549 détenus pour 310 places : « Au-delà du problème de surpopulation auquel elle est confrontée, elle est vétuste et ne permet pas de traiter dignement les personnes détenues et les personnels. Il est donc impératif d’envisager la construction d’un nouvel établissement permettant d’accueillir les prévenus et les personnes condamnées à de courtes peines dans des conditions décentes », rapportait Laurence Dumont, députée socialiste du Calvados.
« Non à une maison d’arrêt à Bretteville-l’Orgueilleuse »
Octobre 2014, Christiane Taubira, la Garde des Sceaux, avait également indiqué que la reconstruction était inscrite dans le programme triennal 2015 – 2017 du budget prévisionnel du ministère de la Justice. Le budget voté était de 106 millions d’euros.Bretteville-l’Orgueilleuse, près de Caen, serait pressentie pour accueillir la future maison d’arrêt de l’agglomération de Caen. Le 23 octobre 2014, Christiane Taubira avait validé la reconstruction et l’agrandissement de la maison d’arrêt. À Cette annonce, un collectif de protestation, « Non à une maison d’arrêt », a été crée par des habitants de la petite commune située à 13 km à l’ouest de Caen : « Pour le collectif, le projet d’implantation de la prison est incohérent compte tenu des 2 400 habitants que comprend la commune », indiquait Côté Caen.
L’association a identifié des zones possibles...
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