Nouvelles tensions à la maison d’arrêt de Dijon

Hier matin, une trentaine de membres du personnel de la maison d’arrêt de Dijon ont bloqué l’entrée du bâtiment, rue d’Auxonne. Ils craignent une dégradation de leurs conditions de travail.  

 

Il y a deux semaines, près de 200 membres du personnel bourguignon de l’administration pénitentiaire avaient déjà défilé dans les rues de Dijon pour dénoncer les manques d’effectif, la surpopulation carcérale mais aussi le climat d’insécurité qui règne dans les établissements de la région depuis plusieurs mois.

Ce jeudi, c’est une opération spécifique à Dijon qui a été mise en place par trois syndicats : l’UFAP (Union fédérale autonome pénitentiaire), FO et la CGT. À l’aide de palettes en bois et de pneus, une trentaine de personnes, pour l’essentiel des surveillants, ont bloqué l’accès de la maison d’arrêt de 6 h 30 à 15 heures. « Nous dénonçons un réel manque d’effectif, puisqu’entre les absences régulières et les postes que l’administration ne remplace pas, nous connaissons actuellement une diminution de plus d’une vingtaine d’hommes et femmes en personnel de surveillance », explique Thomas Jacquot, surveillant à Dijon, qui s’exprime au nom de l’intersyndicale.

Ce dernier évoque également un nombre croissant de projections...
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